Est ce que l'amour peut survivre ? (PV Caroline)

Arawn savait qu’il avait baissé dans l’estime de Caroline, mais elle se devait de se faire à l’idée qu’il était un mangemort…Mais l’infirmière l’avait mis hors de lui, et ça il ne pouvait le contrôler. Il savait que ça avait toujours fonctionné comme ça chez lui, dès qu’il s’énervait, même si ça ne se voyait pas, ça se sentait par un courant d’air froid, voir glacial. Il avait remarqué l’hésitation de la jeune femme quand il lui avait tendu son bras, les diverses questions qui masquaient son regard, mais elle s’avança et prit le bras du mangemort.

Arawn regarda la jeune femme dans les yeux, sortit sa baguette, lança un sort qui se dirigea vers l’accueil pour signaler sa fin de journée, d’un geste il transplana avec la belle qui avait hanté ses nuits. Leurs pieds se posèrent sur un tapis en plein milieu d’un salon baigné de lumière, Arawn ne vivait pas souvent chez lui… Il était soit à Sainte Mangouste, soit en mission, soit au manoir de son maître. D’un geste de la main, la poussière disparut, les petites choses qui n’étaient pas rangées se mirent à leur place. Il rangea sa baguette et posa sa main sur celle de Caroline en lui disant :

« Je te fais visiter ! »

Evidemment ce n’était pas une question, il voulait détendre un minimum l’atmosphère. Il emmena la jeune femme vers la cuisine, qui était fonctionnelle, ils repassèrent au salon, il lui montra la cheminée. Il se dirigea vers un couloir lui expliqua que les deux portes du fond étaient les chambres, la porte à sa gauche était la salle de bain, il ouvrit la porte de droite et entra dans une petite mais magnifique bibliothèque. Il entra et dit :

« Voici donc mon antre… Malheureusement je n’y passe pas beaucoup de temps, mais dès que je le peux je viens dans cette pièce… »

Il lui fit signe de repasser dans le salon et accompagna Caroline au canapé, puis il se dirigea vers la cuisine et prépara du thé… C’est alors que son esprit se mit à bouillonner… Cela lui faisait mal qu’elle l’ait vu dans ce qu’il appréciait être, mais elle savait à quoi elle s’était exposée lorsqu’il lui avait confirmé qu’il était un mangemort… Un cas de conscience qui le gênait fortement… C’est alors que l’eau se mit à bouillir, il versa l’eau dans la théière, prépara l’infusion, d’un geste de la baguette un plateau, des tasses et le thé s’envolèrent vers le salon. D’un geste de la main, il nettoya la cheminée et alluma un feu… Il regarda Caroline, prit une inspiration et tout en versant le thé, lui dit :

« Il faut que tu me dises ce que tu as sur le cœur… Je tourne en rond depuis tout à l’heure… »

Voilà il avait fait le premier pas, il fallait qu’il ait les impressions de la jeune femme pour savoir par quel bout commencer, il planta son regard azur dans les prunelles de celle à qui il tenait.

Caroline regarda Arawn profondément, celui-ci envoya un sort afin de signaler son départ et les deux amants transplanèrent dans l'appartement d'Arawn.
Bien qu'encore choquée par le comportement d'Arawn quelques instants avant à Sainte- Mangouste, elle ne put s'empêcher de sourire en découvrant son salon. La poussière montrait qu'Arawn ne passait pas souvent son temps ici. La baguette toujours en main, Arawn fit disparaitre la poussière et se tourna vers Caroline pour lui prendre sa main. Il voulait lui faire visiter sa demeure, Caroline sourit et se laissa guidée.
Toutes les pièces y passèrent, de la cuisine aux chambres à coucher pour enfin finir sur une magnifique bibliothèque. Caroline adorait lire, si elle pouvait elle resterait ici. Arawn lui fit savoir que lorsqu'il venait chez lui c'était dans ici qu'il passait la plupart de son temps.

- Voila pourquoi petit Arawn , est devenu un grand médecin.

C'était la première fois que Caroline parlait depuis leur arrivé à l'appartement et Arawn sembla soulagé de l'entendre parler. Ils retournèrent au salon et Arawn partit dans la cuisine faire du thé. Caroline n'avait pas été très bavarde depuis leur arrivée mais elle était encore quelque peu choquée.
Arawn réapparut avec le thé et fit apparaître un feu dans la cheminée, cela réchaufferait peut-être quelques peu l'atmosphère qui devenait pesante.

- Ce que j'ai sur le coeur ? Je ne sais même pas quoi te dire ou penser....Ce que tu as fait...

Elle prit une inspiration et sentit les larmes montées à ses yeux. Caroline sentit Arawn se mettre à côté d'elle. Une larme commença à couler sur sa joue.

- Je sais que tu es mangemort, je sais aussi que je ne pourrais jamais t'empêcher de ....tuer ou torturer. Cela va être dur à supporter...Mais je ferais de mon mieux. Seulement...Qu'arrivera-t-il si un jour...Voldemort n'est plus là ? Continueras-tu cela ?

Elle aimait sincèrement Arawn et serait prête à protéger leur liaison par n'importe quel stratagème. Seulement en retour, elle voulait sa franchise et sa confiance.

Arawn fut soulagé lorsqu’il entendit la voix de Caroline lorsqu’il la fit entrer dans la bibliothèque… Ce qu’elle dit le fit alors sourire, ce n’était pas réellement à cause de sa passion pour la lecture qu’il était devenu médicomage, il regarda la jeune femme et lui dit :

« Je suis devenu médecin par rapport à mes gènes surtout… Ma mère est une descendante du dieu médecin Diancecht, donc cette passion pour la médecine en découle… Et la passion des livres me vient également de ma mère… »

C’est alors qu’il pensa qu’il faudrait qu’il donne des nouvelles à sa mère, cela faisait quelque temps qu’il ne l’avait pas contacté, cependant il revint à la réalité présente. Ils s’installèrent dans le salon, le thé fut servi et il avait posé cette fameuse question, celle là même dont il redoutait la réponse. Ses doutes étaient donc fondés vu la réponse de Caroline, il se doutait que se devait être difficile pour elle de s’imaginer vivre avec un meurtrier… Il remarqua une larme couler et il la laissa continuer, c’est alors qu’il prit le visage angélique entre ses mains et plongea son regard océan dans celui de sa bien aimée…

Arawn intensifia son regard, il lui montrait un peu sa sincérité avant de lui répondre oralement, il l’aimait maintenant il en était sur et certain, et vu l’état dans lequel elle se mettait, il savait qu’elle l’aimait réellement, il prit une grande inspiration et lui dit :

« Je me doute que cela sera difficile pour toi mais je suis comme ça et évidemment nous n’allons pas débattre sur le pourquoi du comment… Peut être qu’un jour j’arriverais à te dire pourquoi j’en suis arrivé là… En ce qui concerne mon maître… Et oui je n’ai pas le courage que tu as pour prononcer son nom, mais en prévention évite de le prononcer car il pourrait te localiser de cette manière… Et si il n’est plus là, je pense que je ne retomberais ni dans le bien ni dans le mal, je serais plus neutre avec mes nombreux mauvais coté… »

Arawn espérait avoir été sincère aux yeux de son aimée, car à ce moment précis il l’était, si jamais son maître venait à disparaître, il espérait être encore vivant et pouvoir vivre avec celle qui avait enflammé son cœur. C’est alors qu’il déposa ses lèvres dans un baiser d’une sincérité enflammée, il l’aimait et il avait vraiment peur de la perdre à cause de ce qu’il était…Lorsqu’il se détacha doucement, il ajouta :

« Je me doute que tu as du avoir peur de moi tout à l’heure et j’en suis réellement désolé, mais il faut vraiment me pousser dans mes retranchements pour déclencher cette violence qui est au plus profond de moi… »

Il s’arrêta car il avait besoin de savoir ce que Caroline pouvait en penser, il avait peur, une peur irrépressible, quelque chose qui lui compressait la poitrine, l’amour pouvait être douloureux quand deux êtres ne pouvaient pas s’aimer au grand jour. « Un Roméo et Juliette des temps modernes », pensa Arawn. Il regarda son aimée et attendit ses réactions…

Arawn l'embrassa comme jamais il ne l'avait jamais fait, il était passionné et sincère. Il l'aimait autant qu'elle l'aimait, elle en était sûre. Si seulement cette guerre s'arrêtait..Ils pourraient vivre leur histoire au grand jour sans se soucier des regards mais pour l'heure ils allaient devoir être sur leur garde.

-...mais il faut vraiment me pousser dans mes retranchements pour déclencher cette violence qui est au plus profond de moi…

Caroline regarda son aimé et lui passa une main sur sa joue, Arawn lui prit pour la porter à ses lèvres. Il tremblait, avait-il peur de la réponse de Caroline ? Croyait-il qu'à cause de sa réaction violente envers l'infirmière, il allait mettre leur amour naissant en péril ?
Malheureusement la jeune membre ne sut que répondre pour le moment. Elle était encore sous le choc de ce qui venait de se produire mais elle repensa à ses actions à elle. Elle avait fait du mal à Arawn en partant et il lui avait pardonné...Ne serait-ce pas égoïste de ne pas pouvoir le pardonner à son tour ?

Elle se leva pour venir s'assoir sur les genoux de son bien-aimée et lui prouva qu'elle lui accordait le pardon en l'embrassant avec tout l'amour qu'elle lui portait. Caroline avait une sensation étrange dans le bas du ventre, une sensation qui n'était pas désagréable. Elle lui mordilla légèrement la lèvre supérieur avant de partir dans le cou d'Arawn. Caroline le sentit frémir de plaisir face à ce qui se passait et elle sentit la main de Arawn se glisser doucement sous sa jupe et lui caresser tendrement la cuisse.
Arawn lui prit ses lèvres dans un baiser enflammé, ils en avaient envie tout les deux, elle sentait le désir d'Arawn. Etait-ce trop tôt ? Peut-être...Mais dans cette guerre nul ne savait si ils rentrerait vivant le soir pour retrouver les êtres qu'ils aiment.

Elle ouvrit la chemise d'Arawn tout en continuant le baiser puis descendit tout doucement pour embrasser son torse. Arawn et Caroline s'aimaient et ce soir personne ne pourraient briser leur amour.

Arawn laissa Caroline s’asseoir sur ses genoux, celle-ci commença à l’embrasser avec un amour grandissant… Il frémissait de bonheur et de plaisir, ce qui ne lui arrivait pas lorsqu’il prenait des maîtresses, à cet instant ce n’était pas que pour le sexe, il y avait beaucoup plus derrière…Il aventura sa main sous la jupe de la jeune femme, et se mit à caresser doucement la cuisse, il sentait un frémissement lorsque ses doigts parcouraient la peau nacré de celle qu’il aimait.

Lorsque Caroline lui ouvrit sa chemise, Arawn se leva en tenant sa bien aimée dans ses bras, il se dirigea d’un pas décidé dans sa chambre, d’un claquement de doigts ses pensées les plus profondes se matérialisèrent devant les amants… La cheminée crépitait tranquillement, des pétales de fleurs jonchaient le sol, la flamme des bougies dansait tranquillement dans la pièce. Arawn s’avança vers le lit, la porte se ferma d’elle-même… Il n’avait jamais emmené de femme ici… L’hôtel était assez bien lorsqu’il voulait faire ce genre de chose, mais là ce n’était pas une passade… Depuis qu’il l’avait rencontré il n’était plus le même homme, même lorsqu’elle avait disparu, il n’avait pas couru après des filles faciles… Il déposa délicatement Caroline sur le lit et l’embrassa tendrement, il s’amusa à la déshabiller avec la magie, il effleura ses vêtements, il l’embrassa tout en se déshabillant.

Arawn avait l’impression de n’avoir jamais vu un aussi beau corps, il la caressa, la sentit frémir sous ses doigts experts puis il se colla contre elle, en continuant de la caresser pour la détendre, il l’embrassa tendrement et avec amour. Puis le moment fut venu, Arawn lui fit l’amour avec une tendresse qu’on ne soupçonnait pas forcément... Il se montrait doux, laissant le temps à Caroline d’apprécier chaque instant…Il faisait l’amour à la femme dont il était amoureux, il n’y avait plus de bon ou de mauvais, il n’y avait que de l’amour, un amour passionné qu’ils étaient entrain de concrétiser…

Lorsque Arawn sentit Caroline au bord de l’explosion des sens, il l’embrassa tendrement et dans un dernier râle de plaisir l’honora comme il se dû. Puis il s’écroula sur le côté, la peau moite, le souffle court. Il se releva quelque peu, d’un geste de la main les couvertures vinrent les recouvrir, il embrassa longuement celle qu’il aimait, leurs langues jouant l’une avec l’autre… Il arrêta doucement le baiser et plongea son regard océan dans les deux prunelles encore embuées d’un plaisir consommé, il murmura :

« Comment te sens tu ma chérie ? »

Cette phrase sonnait juste, pas de rôle à jouer, il venait de faire l’amour avec la femme dont il était amoureux… Ordre et Mangemorts réunis par l’amour… En cet instant rien ne pouvait leur arriver… Il caressa doucement les cheveux de sa bien aimée en attendant sa réponse, lui il était heureux et un léger sourire était gravé sur ses lèvres, un sourire qui pendant bien longtemps ne se trouvait plus sur ce visage…

Arawn se leva d'un pas décidé et prit Caroline dans ses bras. Il la porta jusqu'à sa chambre à coucher où il fit apparaitre un feu de cheminée, des bougies et des pétales de roses. Tout cela ressemblait à un rêve, jamais un homme n'avait fait cela pour Caroline.

Cela ne pouvait pas être qu'une aventure d'un soir, elle voulait rester avec son amour pour toujours. La porte se referma doucement laissant les deux amants dans une pièce romantique.
Arawn s'approcha de Caroline et la fit se coucher délicatement sur le lit tout en l'embrassant avec amour, puis, commença à la déshabiller doucement tout en continuant ses baisers.

Il était tellement beau et sa peau était tellement douce...Caroline se laissa aller sous ses caresses, son désir était intense, elle ne voulait que lui, il serait le dernier qui la toucherait. Caroline en profita pour explorer elle aussi le corps de son bien-aimé, le sentant frémir de plaisir quand elle s'approcha de sa partie intime.

Enfin, quand le moment fut venu, leur corps ne firent plus qu'un.Arawn lui fit l'amour comme jamais aucun homme ne lui avait fait. Elle voulait que cela ne s'arrête jamais, ses caresses, ses baisers, tout cela devait durer à l'infini.

Quand elle sentit le moment arrivé elle ne put s'empecher de gémir de plaisir tout comme son bien-aimé. Il s'allongea à ses côté, tout deux avait un sourire sur leur visage. Leur corps prouvait l'intensité du désir qu'ils avait eu. Ils continuèrent de s'embrasser langoureusement puis Arawn lui demanda comment elle se sentait.

- Je n'ai jamais été aussi bien mon amour. J'aurais voulu que cela ne s'arrête jamais...Et toi ?

Caroline se blottit dans les bras de son amant attendant sa réponse, tout en le caressant.

Arawn regarda avec amour Caroline, lorsqu’elle répondit à sa question, il étouffa un fou rire, il essaya de se reprendre, et il ajouta :

« Je ne pense pas que je puisse tenir la distance, mais je pense qu’on pourra le refaire… »

Il entra dans ses pensées pour répondre à la deuxième partie… Comment se sentait il ? Aussi loin que sa mémoire remontée, il ne se souvenait pas d’avoir passer un moment aussi agréable avec une femme. Arawn sortit doucement de ses pensées et lui murmura :

« Je suis l’homme le plus heureux du monde en cet instant même ! Et ça personne ne pourra nous l’enlever ! »

Il posa ses lèvres sur celle de Caroline, un baiser qui se voulait doux… Il la serra un peu plus, sentir ce corps si frêle dans ses bras lui permettait de jouer son rôle protecteur. Il plaça sa main au dessus du parquet et fit apparaître sa baguette, d’un geste il fit apparaître une collation ainsi que du champagne. D’un geste souple du poignet les coupes se remplirent et arrivèrent devant les amoureux… Arawn les prit et en donna une à Caroline. Puis il but une gorgée et dans un sourire il dit :

« Nous ne sommes plus seul… »

L’oreille aux aguets, on entendait quelque chose courir rapidement sur le parquet de la chambre, dans un murmure il dit à sa bien aimée :

« Ne t’inquiète pas ce n’est que Druentia, mon furet… Elle n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici donc ça l’intrigue… »

Effectivement ce qu’Arawn venait de dire se confirma… Un tout petit furet fit son apparition au pied du lit… Elle regarda son maître puis plus craintivement Caroline. D’un geste, Arawn lui fit signe de grimper dans sa main…Le furet était tout petit et faisait à peine la taille de la main d’Arawn, il lui gratouilla le haut de la tête, si bien qu’on entendit un petit couinement de satisfaction, puis il enchaîna en présentant Druentia à Caroline :

« Druentia je te présente Caroline, c’est la femme que j’aime, alors ne soit pas jalouse… »

Le furet se mit à renifler Caroline, Arawn regardait la scène un peu sur la défensive, mais chose étonnante, Druentia grimpa sur Caroline et s’enroula dans sa main, il poussa un soupir, une bonne chose venait d’être faite…Il savait dorénavant que tout se passerait bien, même si son visage s’assombrit quelque peu… Il avait peur de se retrouver face à celle qu’il aimait, sur un champ de bataille… Il serra le poing, pourquoi fallait il qu’une telle pensée vienne perturber un moment aussi agréable. Son regard se perdit dans les flammes de la cheminée, saurait il gérer cela ? Il le devait, pour ce qu’il voulait construire avec Caroline…

Caroline fit un sourire radieux à son amour en entendant la réponse, il avait raison, personne ne pourrait leur enlever le bonheur qu'ils avaient d'être ensemble. Il s'en suivi un doux baiser entre les deux amants, Caroline se sentait en sécurité auprès d'Arawn, serrée dans ses bras, il était tellement tendre.
Arawn fit apparaitre deux coupes de champagne puis en tendit une à sa bien-aimée, avant d'ajouter avec un sourire qu'ils n'étaient plus seuls. Caroline ne comprit le sens de la phrase que lorsqu'elle entendit des petits pas rapide sur le plancher.
Arawn la rassura alors en lui disant qu'il s'agissait de Druentia, son furet plus exactement. Et en effet une petite boule de poil blanche fit son apparition au pied du lit et vint s'approcher de son maître.
Après l'avoir rassurée de la présence de Caroline en lui caressant tendrement la tête, il la présenta à Caroline. La jeune femme failli alors avoir les larmes aux yeux en entendant Arawn prononcé les mots " la femme que j'aime".
Druentia renifla Caroline tout en restant dans la main d'Arawn, elle voyait que son amour était quelque peu inquiet mais finalement le furet vint sur la main de Caroline qui la carressa tendrement en souriant.

-Moi aussi je suis contente de connaître Druentia.

Puis son regard se tourna vers son bien-aimé, mais celui était absent, le regard vide vers la cheminée. Elle laissa Druentia se glisser sur les draps et s'approcha de l'homme qu'elle aimait tout en lui carressant la joue.

- Qu'y a-t-il mon amour ?

A vrai dire elle se doutait de la réponse, elle aussi y avait pensé. Les futures batailles allaient encore être plus dure qu'à l'accoutumé. Ils seraient tout les deux face à face et devraient faire comme si de rien n'était. Caroline espérait juste que lorsque ce jour viendrait, qu'ils seraient assez éloignés l'un de l'autre pour ne pas avoir à se battre.

Arawn ne répondit toujours pas, mais elle sentait son coeur battre à tout rompre. Elle se mit alors sur lui et le regarda droit dans les yeux.

- Arawn Diancecht, je vous aime...Et aucune bataille ne nous enlevera l'un à l'autre.

Arawn regarda Caroline avec affection, il était heureux qu’elle accepte son furet, c’était quelque chose auquel il tenait, Druentia étant la personne qui connaissait tous ces secrets. Ses pensées se bousculaient c’est alors qu’il sentit la main de sa bien aimée lui caresser la joue. La douceur de cet instant le conforta dans son silence et ses sombres pensées, que deviendrait il si elle y laissait la vie ? Il n’arrivait pas à enlever cette idée de la tête.

C’est alors qu’il la sentit bouger et se mettre à califourchon sur lui, son regard dans celui de sa bien aimée. Et ce fut comme si elle avait lu dans ses pensées, comme il aimerait la croire sur ce point, mais ils n’avaient pas choisi la facilité en s’aimant mais ça il ne le remettrait jamais en cause, c’est alors qu’il lui dit :

« J’aimerais tellement le croire, mais nous devrons être vigilant et surtout très prudent ! »

Arawn caressa le visage de sa bien aimée puis l’embrassa tendrement… C’est alors qu’une douleur transperça légèrement son bras gauche, il repoussa doucement Caroline et il murmura :

« Hum… Le Maître ne doit pas être content… Il a du se passer quelque chose… Et je pense que je ne vais pas tarder à savoir ce que c’est… »

Il lui montra la marque des Ténèbres qui se mouvaient tranquillement sur son bras… Elle n’était pas complètement noire, mais légèrement grisé… Cette marque qui maintenant l’empêchait d’aimer tranquillement celle qu’il avait mis si longtemps à trouver…C’est alors qu’il entendit des « clacs » sur la fenêtre de la chambre, il embrassa Caroline, la poussa délicatement, passa une robe de chambre et ouvrit la fenêtre un corbeau se tenait sur l’appui de fenêtre, une lettre accroché à sa patte. Arawn, lui donna quelque chose à grignoter et l’oiseau s’envola. Il ouvra la lettre et se mit à la lire, sa marque ne l’avait pas trompé, le Maître n’était pas content… Lorsqu’il eut fini de lire il la jeta dans la cheminée et referma la fenêtre.

Il se dirigea vers le lit sur lequel il prit place en entrant dans ses pensées… Il se tourna vers son aimée et la prit dans ses bras… Il ne pouvait pas lui dire ce qu’il y avait dans cette lettre et surtout il ne voulait pas la mettre en danger. C’est alors qu’il décida de lui avouer un peu de son passé, pourquoi en cet instant, il ne le savait pas mais c’était quelque chose dont il ne parlait pas facilement :

« Je vais t’expliquer comment je suis devenu un mangemort… Je sais que c’est bizarre de parler de ça dans un moment pareil mais j’ai besoin que tu le saches… »

C’était une entrée en matière assez bizarre, mais cependant il continua :

« C’est à cause de mon père, envers qui j’avais une haine incommensurable… Il a osé lever la main sur ma mère… Je ne lui ai jamais pardonné et je me suis promis de le tuer… Ce que j’ai fait lorsque j’avais 20 ans… C’est à partir de ce meurtre que j’ai décidé de prendre la marque… »

Arawn n’ajouta rien, il n’avait pas dit comment il l’avait tué, donc il attendit la réaction de Caroline… Il la serra dans ses bras, il tenait à elle plus qu’à sa propre vie…

Arawn gémit soudain de douleur en regardant son bras, la marque...Elle n'y avait pas fait attention lors de leur tendre étreinte.

- Si seulement cela pouvait s'arrêter...

Pourquoi fallait-il que cela arrive au moment où ils s'étaient enfin retrouvés...? Mais Caroline savait tout comme Arawn que ce ne serait pas la dernière fois...
Elle fut réveillée de ses songes par un corbeau qui vint à la fenêtre. Arawn l'embrassa et enfila une robe de chambre avant d'aller ouvrir la fenêtre.
Il la lu silencieusement puis la jeta dans le feu de la cheminée à la fin avant de venir s'assoir sur le lit. A quoi pouvait-il bien penser ? Etait-ce cette lettre qui le mettait dans cet état ? Caroline aurait tellement voulu l'aider mais cela lui était impossible, Arawn se ferait certainement tuer...
Son bien-aimé la prit alors dans ses bras, la jeune femme sut alors qu'il avait quelque chose à lui dire c'est pourquoi elle écouta attentivement chacun de ses mots, comment fou de rage il avait tué son père pour ce qu'il avait fait à sa mère et qu'à cet instant précis il avait décidé de prendre la marque...
Caroline ferma les yeux un court instant lui laissant le temps de reprendre son souffle, puis elle mit son regard dans celui du mangemort qui faisait désormais partit de sa vie.

- Tu as fait ce que tu as trouvé juste. Je ne peux pas te juger car je ne sais pas ce que j'aurais fait dans de telles circonstances...

Puis elle pensa un court instant à l'histoire d'Arawn, beaucoup de personnes ayant vécu ce traumatisme pouvait le reproduire eux-même en étant plus âgé...

- Promet-moi de ne jamais lever la main sur moi Arawn...Car si tu le faisais...Rien qu'une fois...Je ne resterais pas.

Arawn se sentait quelque peu fiévreux, il ne savait pas comment Caroline prendrait le fait qu’il ait tué son père de sang froid, sans un regret. Les doutes l’assaillirent à une vitesse impressionnante et il se sentait mal… De plus le fait que la marque soit active ne l’aidait aucunement, c’était une douleur qu’il ressentait tous les jours, comme le fait d’être relié au Maître pour toujours. Lorsque Caroline lui dit qu’il avait fait ce qu’il trouvait juste, cela l’étonna mais il comprit qu’elle voulait le comprendre, même si cela était difficile. Par contre la suite de la phrase il ne s’y était pas attendu…

Arawn médita sur ce qu’elle venait de dire, il détestait par-dessus tout le sang de son moldu de père qui coulait en lui, mais il avait toujours protégé celles qu’il aimait, Ana sa mère et Pandora celle qui avait failli devenir sa femme. Il les aurait protéger jusqu’à la mort, les frapper il ne pourrait pas s’abaisser à devenir comme celui qui avait été son père. Il soupira et répondit à celle qu’il aimait :

« Tu sais je ne pourrais jamais lever la main sur une femme, surtout si je l’aime. Dans ma vie j’ai eu un incalculable nombre de conquêtes, certaines sont mortes mais cela était par rapport à ma condition de mangemorts, de plus j’utilisais l’Avada Kedavra… Mais je n’ai aimé que deux femmes avant toi, il y a celle que j’aimerais toute ma vie, c’est Ana ma mère et Pandora qui faillit devenir ma femme… Et maintenant il y a toi, toi qui est censé être mon ennemie et que j’aime si fort, malgré les épreuves que nous avons passés et celles qui nous attendent, je donnerais ma vie pour toi… »

Il entra quelques secondes dans ses pensées et continua :

« Donc je ne lèverais jamais la main sur toi, car ça serait m’abaisser à devenir comme celui qui fut mon père, et ça je ne le supporterais pas !... Je sais que tu as vu la façon dont je peux me comporter lorsqu’on me pousse à bout, mais tu n’as pas d’inquiétude à te faire de ce coté là… »

Arawn embrassa le front de Caroline et une douleur lui transperça le bras gauche, il retint un gémissement, regarda sa marque qui était devenu d’un noir profond… Il se leva, se dirigea vers la fenêtre, il l’ouvrit et un corbeau fit demi tour dans la pièce pour se poser sur le rebord de la fenêtre, il prit le papier qu’il avait dans le bec et l’oiseau reprit son envol, Arawn lut rapidement la lettre et la jeta de nouveau dans le feu. Il ferma la fenêtre et vint rejoindre Caroline, il lui dit :

« Je ne suis pas inclus dans la mission d’aujourd’hui, mais bon je ressens quand même la douleur de la marque… Donc nous serons tranquilles, à moins que tu veuilles prévenir tes amis qu’il va y avoir du mouvement ? »

Arawn ne lui dirait rien, malgré l’amour qui lui portait, il n’était pas dans le même camp, en ce qui concernait leur mission respective, c’était silence total…Il regarda Caroline, se demandant ce qu’elle pouvait penser à cet instant.

Son amour la rassura en lui faisant la promesse de ne jamais lever la main sur Caroline et lui embrassa le front, signe de protection. Elle remarqua cependant qu'Arawn eut une nouvelle douleur à son bras et en effet , il se releva pour ouvrir à un corbeau , puis refit le même geste que pour l'autre lettre...Quelque chose de grave devait se passer...
Prévenir l'Ordre ? Cela lui semblait être une mauvaise idée...

- Je pourrais les prévenir...C'est vrai. Mais comment pourrais-je leur dire ? "Remus, je sors avec Arawn Dianceht et il à reçu plusieurs courriers donc je pense que les mangemorts ont prévu quelque chose"....

Elle commença à rire, non mieux ne valait-il rien dire, en tout cas pas elle. Les membres n'allait pas tarder à être au courant car eux aussi avait leurs espions....

- Néanmoins....Je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille. Si jamais l'ordre a découvert ce que ton camps à prévu je serais obligé d'aller au QG pour savoir qui sera de mission....

Heureusement si elle était obligé d'aller combattre, Caroline savait qu'Arawn ne serait pas en face d'elle et donc elle n'aurait aucune raison de s'inquiéter.

-J'aimerais tellement resté là près de toi...

Elle l'embrassa tendrement et se leva pour s'habiller. Caroline sentit alors Arawn l'embrasser à la nuque et la prendre dans ses bras. Elle non plus ne voulais pas partir, mais il savait aussi bien qu'elle pourquoi Caroline le devait.

[Sorry c'est un petit peu court :s]

» Caroline Black