Entre Bien et Mal - Saison 3
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Y a-t-il une lueur d'espoir dans ce monde chaotique ?
 
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 La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.

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Padern Lockerbie
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Padern Lockerbie


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MessageSujet: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeVen 3 Juil - 16:56

Les réveilles étaient devenus de plus en plus difficile pour l'ancien jeune homme fringant. Comme si soudainement, le lourd poids de toutes ses années passés à feindre l'ignorance des conséquences de ses actes l'avaient rattrapés plus tot que prévus. C'était comme si il s'était pris un sacré coup de vieux, comme si soudainement il réalisé ne pas être monté dans le bon train, dans celui qui l'aurait conduit à sa destinée. Oui, il le sentait bien, petit à petit, tous ce qui le définissait était en train de disparaitre, de s'effacer progressivement de sa définition de la vie. Son chateau, sa fierté, et bien aujourd'hui, il ne lui servait plus que de prison. Les mangemorts allaient et venais comme ils voulaient, quand ils voulaient, sans plus se soucier du propriétaire des lieux. Il en perdait le gout de vivre, assit la plus grande partie de la journée dans un siège en rodin, possé en plein milieu du jardin, les yeux rivée vers le ciel, la seule chose de son univers n'ayant pas fondamentalement changée. Le ciel, libre, bien loin des guerres humaines, bien loin des choix draconiens, suivant son propre rythme, sans se soucier des autres. Ce que Padern pouvait l'envier. Il aurait voulu lui aussi être suffisamment détaché a ce monde pour pouvoir prendre ses propres décisions. Pourtant non, il n'était que le larbin d'un larbin d'un larbin, punis pour une mauvaise conduite. Lui qui s'était engagé dans cette guerre avec l'idée de gagner un peu plus de force, le voila qui avait finalement perdu toute sa puissance, toute son indépendance, ses pensées arrogantes qui faisaient de lui le Grand Padern Lockerbie, le dernier de la famille encore debout, le dernier qui pouvait encore clamer sa noblesse haut et fort a quiconque voulait bien l'entendre. Aux autres aussi d'ailleurs.

Oui, devant ses yeux, il pouvait encore se revoir. Ce jeune homme attirant qu'il avait été, les yeux froids, le visage figué dans une expression noble, les gestes lents, le ton légèrement snobe au besoin, bien sous tous rapport, soigné depuis les vêtements qu'il portait, jusqu'à ses cheveux savamment décoiffés. Décidément, ce personnage évoluant dans ses souvenirs étaient bien loin de l'homme qu'il s'était autorisé a devenir sous le joux de la dépression. Car assit dans ce fauteuil tressé, on ne pouvait apercevoir qu'un homme enveloppés dans un peignoir en soie brodé, les cheveux gras, la barbe de trois jours recouvrant son visage pale, cette fois ci fixe dans une expression de profond désespoirs, ses yeux froids ne renvoyant qu'un profond sentiment de solitude tout en fixant un point vide devant lui. Le soleil était sur le point de se coucher, colorant le ciel d'un orange vif, alors qu'il n'avait pas encore mangé, pas encore bougé de là. Il avait froid, il le savait, mais c'était comme si tout son corps se refusait de l'admettre, se refusait de le faire bouger suffisamment pour arrêter la progression de cette chaire de poule qui recouvrait déjà une grande partie des chaires libres de son corps. Une de ses pantoufle tomba de son pieds inanimé, ses yeux suivirent son trajet d'un regard las, avant de se dire que de toute évidence, à moins qu'elle ne décide de s'enfoncer dans le sol, elle ne pourrait pas tomber plus bas. C'est alors qu'il sentit les premières gouttes fraiches tomber du ciel lourd, venant s'écraser sur sur son peignoir violet aubergine. Il eu juste le temps de lever son visage vers le ciel que déjà la pluie s'emballa, tombant de plus en plus vite, les gouttes de plus en plus grosses. Une belle averse anglaise en somme.

Sentant alors ce contacte froid et inhabituel sur sa peau, comme une caresse, il se laissa aller, contribuant à son tour à l'humidité ambiante. Ses larmes coulèrent sur ses joues creusés par le début de son jêune, ses mêmes larmes qu'il avait jusqu'à présent toujours empéché de sortir de ses entrailles, ses larmes de honte. Car oui, il avait honte, honte du personnage qu'il avait été. Pourquoi donc n'avait il pas sut se contenter de tous ce qu'il avait déjà au lieu de chercher sans cesses a augmenter ses capacités? A force de toujours ce croire plus fort et plus malin que les autres, il avait prit des libertés, des libertés qui auraient très biens pus se révéler mortelles. Il y a certaines personnes dans ce monde dont on doit se méfier. Et il en avait perdu sa liberté, cette liberté dont il avait toujours eu tellement besoin pour avancer dans sa vie. Il s'était forgé sur les routes de différents pays, ne s'arrêtant que très rarement au même endroit pendant plusieurs jours. Cette technique lui avait permis de ne jamais avoir l'occasion de se regarder en face, de ne jamais se rendre compte de tous ce qu'il perdait. Quelque part, en ne se forgeant de lien avec personnes, son cœur ne pouvait plus se briser, comme a la mort de ses parents, il n'avait plus rien a perdre. Et c'était très justement là son erreur. Car depuis ce choix, il n'avait plus personne près de lui pour lui tenir les pieds sur terre, et là c'était déjà trop tard, le mal avait été fait, son caractère avait déjà était trop fortement formé. Aujourd'hui il se retrouvait enfermé, enfermé dans cette vie qu'il ne se serait peut être pas choisit si il avait prit un peu plus de temps pour y réfléchir. Et il sentait tout son être se désagrégé sous cette pluie, comme si soudainement, tous ses artifices s' effacés. Il n'en avait pas encore conscience, mais ses larmes étaient libératrices, oui, et sous leur effet, il pouvait se retrouver, lui, sans artifice, seul comme il l'avait toujours été.

Ces larmes bénéfiques avaient comme eu l'effet d'un profond lavement de tout son être. A présent il se sentait vide, non, plutôt vidé, et dieu sait que c'était une bonne chose. Pour la première fois il pouvait entendre un silence religieux dans son crâne, pas une pensée négative, pas une pensée tout court. Alors enfin, il se leva, et se dirigea tout droit vers la porte dérobée menant tout droit a sa cuisine. Ses pieds et le bas de son pantalon détrempée laissèrent des marques symétriques sur le carrelage à mesure qu'il avançait. Oui, pour une fois il était décidé a monter les marches menant à sa chambre, et a prendre une douche salvatrice. Il gravit les marches, poussa la lourde porte de la salle de bain et entama de se déshabiller avant même de l'avoir refermée. Des mains guidés par une sorte d'instinct ouvrir machinalement les robinets sur une eau tiède, un peu trop froide pour en être agréable pourtant. L'homme se glissa entre les deux portes vitrés a peines entrouvertes, et les referma après son passage. L'eau coulait sur sa peau, qui se contractait par spasmes pour s'habituer a cette température légerement trop basse. Il se frotta vigoureusement de partout, avec le premier produit qui lui était tombé sous la main, sa peau, ses cheveux, son visage, surtout son visage, pour retirer toute marques de cette honte passagère, de ses larmes, de cette faiblesse qu'il n'était pas près d'accepter. Sous ses pieds, l'eau devenait noire, contrastant avec l'émail du socle de la douche moderne. Il avait eu besoin de se laver, de laver peut être les effets qu'avait eu la pluie sur lui. Oui, il se trouvait dans une impasse, pourtant ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait. Un de ses poing sérrés alla fortement heurter le carrelage possé au murs, et un long hurlement roque s'échappa de sa gorge. Ah ce qu'il pouvait se détester de temps en temps. Ces larmes de hontes, étaient vraiment la seule chose qu'il avait trouvé pour se ressaisir? Il devenait fou, à rester là enfermé dans ses propres murs, il se perdait lui même dans les méandres de sa mémoire. Il devait absolument se retrouver. Il devait accepter l'aide qu'on lui proposé.

Il se laissa rincer passivement par la douche, le léger filet de sang s'écoulant du bord de sa main blessé, formant un dessin tout en courbes, ondulant dans l'eau. Puis de nouveau, sa main experte alla fermer l'arrivée d'eau, et il demeura sans bouger, au creux de cette vapeur enivrante, encore chargée de tous le musque contenus dans les produits d'homme qu'il avait utilisé. Il ouvrit enfin la porte et ses deux pieds rentrèrent en contacte avec le tapis de bain épais. Il saisit une serviette et s'en enveloppa, laissant derrière lui ses vétements sales et détrempés, il remonta le couloir froid pour pénétrer dans son dressing personnel, restant quelques secondes, vide, à oublier ce qu'il était venu chercher là. Mais cela lui revint, trop vite. Il prit aux hasard quelques vétements et alla rejoindre sa chambre, où il les déposa sur le lit, avant de s'y déposer lui même, avec beaucoup moins de délicatesses. Sans quitter le plafond des yeux, il saisit a l'enver une paire de chaussette dont il se chaussa. Puis le reste des vétements glissa de la même manière sr son corps encore humide, laissant par endroit quelques traces plus sombres qui ne tarderaient pas à disparaitre. Une fois apprété, il se remis sur pieds, et se dirigea machinalement devant le grand miroir sur pieds dont il avait fait l'acquisition il y a bien longtemps déjà. Il resta là, fixer, quelques instants avant de se voir. Son teint bien plus pâle qu'à l'habitude, ses joues creuses, son regard sombre et vide jurait atrocement avec la pureté et la noblesse des vétements qu'il portait. Il ressemblait à un gueux a qui on avait généreusement donné quelques habits. Oui, il ne reconnaissait pas devant ses yeux l'homme qu'il était, l'homme qu'il avait construit pendant tellement d'année. La pluie, puis la douche avaient finis d'achever ce que son jêune avait commencé : sa démolition totale.

A moins bien sur qu'il n'y soit pour rien dans tous cela. Après tout, cet enfermement avait été sa punition pour avoir tuer un homme important dans le clan, pour l'avoir tué de sang froid. Oui, peut être qu'au finale, tout avait été judicieusement calculé par le maître, peut être que Padern était en train de réagir exactement comme il le voulait. Il devenait une marionnette, facilement manipulable, qui ferait n'importe quoi si on lui promettait de lui laisser mettre ne serait ce qu'un pied hors de sa propriété. C'était diaboliquement bien conçus, et Padern était tombé dedans comme un gros naze. Non, décidément, il n'avait pas assuré. Il se mordit le coin inférieure de sa lèvre et se dirigea vers la fenêtre de sa chambre, donnant droit sur la petite armoire qu'il n'avait plus le droit d'empreinter. Quel ne fut pas alors son étonnement de voir une petite silhouette s'en extirper justement. Une petite silhouette qu'il connaissait bien, il en était certain. Il fronça quelque peu les sourcils,forcant la mise au point de son regard, jusqu'à pouvoir reconnaitre certainement cette personne qui avit fait irruption dans sa prison. Renate Dowe, qui d'autre pouvait bien venir a une heure pareille. Sentant soudainement son cœur s'envoler a l'idée d'une visite de courtoisie si imprévue, Padern dévala les escalier d'une traite. Ses escalier si vide depuis que tous ses petits elfes de maisons ne lui avaient étés enlevés. Il se précipita droit sur la porte d'entrée, avant même que son amie n'eu le temps d'y asséner quelques coups rigoureux pour lui préciser son arrivée. Mais une fois devant cette porte, son visage s'assombrit. Qu'est ce que cette visite allait elle changer dans le fond? A sa situation si désespérante? Rien du tout, ça ne sera que quelques petites heures de répits dans une existence triste et froide. Il ouvrit alors la porte sur son amie, et lui fit une légère courbette, sans y mettre le cœur, pour l'inviter a rentrer.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeDim 12 Juil - 20:14

Doucement, elle passa des vêtements de ville. Rien ne pressait, Padern ne savait même pas qu'elle envisageait de lui rendre cette visite. Elle ne l'avait a vrai dire pas revu depuis ce tragique jour. A vrai dire, cette fameuse journée n'avait pas été entièrement tragique. Enfin. Pour Padern, si. Mais pour Renate, elle fut à la fois abominable, mais aussi, ô grand contraste, l'une des plus belles de sa vie, et pour cause : Fenrir Greyback avait allégé l'air de sa présence... puisque Padern l'avait tué.
Lorsque Renate réalisa ce qu'avait fait son ami, intérieurement - bien entendu - elle poussa un cri de joie. Un cri qui se changea juste après un un horrible hurlement de terreur : en assasinant Fennie, Pad tuait l'un des meilleurs hommes du Seigneur des Ténèbres. Donc, il signait son arrêt de mort. Pendant plusieurs interinables heures, Renate vécut dans la certitude que l'un de ses meilleurs amis étaient morts.

Mais non. Celui-ciétait tout ce qu'il y a de plus vivant, seulement Voldemort l'avait condamné à vivre continuellement au château, et a servir, en résumé, de larbin aux autres Mangemorts.
Su-per.
Tendis que la pluie martelait les fenêtres de la chambre, Renate sortit de la salle de bains, fin prète, vêtue d'une robe gris clair au col arrondi. Elle passa par-dessus une cape de sortie, puis descendit manger quelque chose avant de regagner le château de son ami.

Renate traversa Londres d'un pas lent, parapluie suffisemment grand pour abrîter quatre sorciers fièrement dressé au dessus de sa petite personne. Elle dut plusieurs fois ralentir la cadence a cause du vent, puis arriva bientôt a l'armoire, qui ne servait a présent plus qu'a ceux qui s'étaient mis du bon côté dès le début de cette fichue guerre. Soit de celui des vaiqueurs, du Seigneur des Ténèbres....

Bref, la petite Mangemort fut bien vite arrivée de l'autre côté du placard.
La bas aussi, il semblait y avoir de la pluie, mais bien moins de vent qu'à Londres. Sur cette constatation, Renate ouvrit avec une sudaine hésitation. Le château allait-il être toujours la ? Allait-til sembler être resté le même, malgré les changements radicaux qu'avait subi la vie de Padern ? Pourquoi renate se posait-elle toutes ces questions stupides ? Pourquoi n'ouvait-elle pas en grand la porte pour pénétrer dans le jardin et constater que... ?

Le châtea, bien sûr, n'avait pas changé. Pourquoi cela aurait-il été le cas, d'ailleurs ? Les lumières étaient éteintes, la grande salle de restaurant, vide. Ou en tout cas, plongée dans le noir. Renate se demanda si Padern avait pu conserver ses elfes. Ce qui l'étonnait grandement. Avec la chance qu'il avait ces derniers temps, peut-être que la seule compagnie qu'on lui avait autorisé d'avoir était celle de Brownie.
D'un pas vif cette fois-ci, elle traversa le jardin en direction de la porte de bois.

Porte qui s'ouvrit après qu'elle ait frappé.
Renate eut un imperceptible mouvement de recul. Ce n'était pas Padern qui la saluait... Ah. Si en fait.


-Padern.

Elle répondit à la courbette relevant du réflexe par un signe de tête, entrant lorsqu'il se décala, ses traits s'assombrissant imperceptiblement.
Renate avait ressenti un profond choc en voyant les traits amaigris et blafards de son ami, qui semblait se remettre d'un jeûn de 3 mois. Ses yeux n'exrimaient plus autant de fierté et d'arrogance, son port, sa démarche non plus. Il semblait tellement différent. Il fallait dire que ce rythme de vie n'était pas désirable.


-Je n'ai pas pu venir plus tôt, j'ai eu de longues semaines de travail.

ce n'était pas une excuse terrible, mais qu'y pouvait-elle, si elle étai vraie ? Renate resta quelques secondes silencieuse, aussi silencieuse que ce château à présent désert, visiblement. Elle avait trouvé réponse à sa question : les elfes étaient naturellement confiqués, s'ils éttaient toujours en vie en tout cas.

-Tu veux que... je te fasse a manger ? proposa la mangemort.

Proposition étrange, mais elle était la seule qui lui soit venue. Renate avait envie de réconforter Padern avec quelque chose a manger. Sans que ce soit lui qui le prépare.

Bien sur, elle savait qu'il faudrait plus qu'un peu de nourriture pour lui faire reprendre goût à la vie.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeSam 18 Juil - 18:46

La petite mangemorte entra, visiblement choqué de le voir ainsi, ce qui le plongea une novelle fois dans une sorte de colère sombre, dirigée vers lui même, vers l'humanité entière. Ne pouvait on pa le laisser en paix, lui et son malheur? Ne pouvait ont pas supprimer ses souffrances? Supprimer sa peine, revenir en arrière, tout recommencer, revenir dans l'œuf? Non, bien sur, personne ne pouvait avoir de seconde chance comme celle là. Et lui était bien coincé dans cette dépression. Il n'y voyait pas d'issus, le voila même qui se mettait a en vouloir à Renate Dowe de le trouver horrible en la présence. Bien sur qu'il était horrible, a quoi pouvait il s'attendre. Des jours et des jours a s'auto détruire, a perdre tout ce dont pour quoi il était doué, a perdre sa fierté, sa dignité, et surtout sa noblesse, il est même étonnant que Renate l'eu reconnu du premier coup. Il prit une profonde respiration et referma la porte derrière la petite femme, tentant d'animer quelque chose dans ses yeux pour avoir l'air plus humain. Mais apparemment, sa tentative fut vaine, car le silence du chateau perpétua quelques secondes avant qu'enfin Renate se décida a le rompre. Elle lui proposa de lui faire a manger. Le coeur de Padern se brisa pour de bon, avait il l'air a ce point en si mauvaise état pour que cette petite femme, qu'il n'avait jamais vu dans une cuisine, lui propose de le restaurer. Il était parfaitement capable de se faire à manger pourtant, c'est juste qu'il n'en avait eu aucune envie jusqu'à présent. En même temps que son cœur, quelque chose d'autre se brisa. Et un rire éclata dans sa gorge. Un rire sincère, comme si soudainement,il s'était élevé au dessus d'eux deux, et qu'il avait observé la scène de haut.

-Je fais donc si pitié que ça?

Demanda t'il avec un léger sourire en coin. Sans répondre à Renate, il lui fit signe de le suivre et l'entraina dans un petit salon au premier étage, éclairé par quelques vieilles bougies qui étalaient leur cire partout sur la table en bois précieux. Il admira le massacre sans autres pensés. Le fait qu'on lui ai retiré sa baguette le ralentissait vraiment dans certaines taches du quotidien. Il devait apprendre a tout nettoyer a la main. Alors, la plus part du temps, il ne nettoyait pas. Ce qui ne l'empéchait pas de tenir propre son intérieur. Dans la semi pénombre, il fixa Renate, avant de ce décider a aller ouvrir les lourds volets de bois qui entravaient les fenêtres, chouttant du même coup une pile de vieux livres qu'il avait recommencé a lire. Pour passer le temps bien entendu. La lumière n'était pas très clair, et un air froid s'engouffra dans la pièce, mais Renate n'avait pas encore quitté sa cape, alors elle ne s'en rendrait pas compte. Il s'assit en face d'elle tout en rallumant l'une des bougies éteinte avec une allumette tout en faisant attention de ne pas se bruler. Maintenant qu'elle était là, il pouvait bien lui faire la conversation, retrouver quelques reflexes de civilisation. Il mit quelques secondes avant de se lancer et de prononcer d'une voix faible presque éteinte, qu'il regretta tout de suite :

-Et alors, raconte donc tes semaines si chargés, comment se porte le monde extérieur?

Il la fixa dans les yeux pendant plusieurs minutes, bien conscient d'avoir soulevé un malaise, bien que ne sachant pas d'où il pouvait provenir. Après tout il ne lui faisait pas passer un interrogatoire, il ne mettais pas en doute sa parole, si elle affirme avoir été trop occupée pour venir le voir plus tôt, c'est qu'elle devait réellement l'être. Il soupira fortement et s'enfonça dans son fauteuil, la vie mondaine n'était plus ce qu'elle était, ou du moins il n'avait plus la même aisance pour se déplacer dans ce monde là. A moins peut être que ce malaise vienne de son apparence déplorable. Si seulement il avait eu une baguette magique, il aurait pus s'arranger un peu, ou tout du moins donner l'illusion qu'il allait mieux. Il soupira de nouveau en fixant le sol. Cette fois ci il laissait a l'invité la tache de briser le silence si l'envie lui en prenait. Après tout, c'est elle qui était venue de son plein gré. Il y eu alors un bruit de fracas épouvantable venant du rez-de-chaussé, un bruit de verre brisé avec violence, bien trop de verre pour que ce soit causé par Brownie. Padern sursauta, son premier mouvement rapide et incontrolé depuis des mois. Il porta sa main a sa poche ventrale, mais elle se referma sur du vide. Il n'avait plus rien pour se protéger. Il regarda Renate, et se leva sans bruits, aux aguets. Quelque chose d'énorme et de très lourd était en train de saccagé le restaurant. Padern fit pivoter la porte de la pièce,e t s'élança dans le couloir sur la pointe des pieds. Il arriva a l'escalier, et attendit Renate. De là il entendit des grognements. Des grognements bestiaux...

Une ombre se dessina sur le sol, une ombre gigantesque, aux contours durs, bien que flou. Il n'en fallut pas plus a Padern pour comprendre quelle créature était en train de saccager tout son restaurant. Un troll des forêts. Il en était trop, alors maintenant même les créatures s'étaient passés le mot? Elles aussi pensaient que le pauvre homme étaient devenu bien trop faible pour être offensif? Et cela était suffisent pour en faire une proie facile? Il n'en était pas question. N'écoutant que son courage, Padern dévala les escaliers, sans en informer Renate, et se retrouva nez à nez avec la créature, figée visiblement par l'acte inconscient et débile de cet homme là. Il avait au poing un tronc d'arbre rongé qui lui servait de masse, et un quelconque objet de métal tranchant était attaché a son pagne, au niveau de sa ceinture. Padern plissa le nez en sentant son odeur pestilentielle. Sa peau verdatre et couverte de pustules le repoussait littéralement, pourtant il tient bon, sur ses deux jambes tendus, main nus devant un troll visiblement bien plus préparé au combat que lui. Dans son dos il entendit les petits pas précipités de son amie. Mais c'était déjà trop tard, le combat avait commencé, la lourde masse plus qu'artisanale était levée au dessus de cette tête minuscule aux yeux de porcins. Le coup était lancé, la masse entamé sa décente droit en direction de la tête de Padern. Ce dernier l'esquiva d'une roulade, retrouvant miraculeusement son tous musculaire d'autre fois. Et a ce moment là, il se rendit compte qu'il ne pourrait pas se contenter d'éviter la bête jusqu'à ce qu'elle se fatigue. Non, il allait devoir trouver une autre solution pour se sortir de cette situation dans la quelle il s'était lui même fourré, fidèle a son habitude.

Heureusement pour lui, il avait reçut la visite inattendus d sn amie, qui elle avait une baguette. Ce troll ne serait qu'un amuse gueule pour elle, il en était certain. Il lui prit alors la fantaisie de courir autour du monstre, avec des cercles concentriques de rayons de plus en plus petits, dans l'espoir insensé que la petite cervelle de ce monstre ne supporte pas cette action. En même temps qu'il courrait, il se creusait la cervelle, qu'allait il pouvoir faire sans baguette, certainement pas une potion, il n'en aurait pas le temps. Peut être du voodoo classique, il n'aurait besoin alors que de quelques secondes de tranquillités. Soudain il eu une idée lumineuse, il avait un vieux sortilège qui dormait au fond de sa mémoire, oui, quelque chose qu'il avait toujours eu envie de tester. Il lui fallait juste se mettre légèrement a l'écart du troll pour le faire, e ce dernier, au regard furieux, ne semblait pas si disposé que cela a lui laisser un quelconque espace. Il tirait ça et là des coups avec sa massue, coups que Padern, de plus en plus fatigué, avait du mal a esquiver. Il sentait le vent siffler a ses oreilles chaque tentative d'esquive.
Il hurla alors, en direction de Renate, le plus fort possible :


- Occupe le quelques instants, je n'en peux plus!

Bien conscient au fond de lui que cette soudaine fatigue n'était qu'un résultat de sa forte déprime. Mais les choses allaient changés, il en avait prit la décision a l'instant. Il ne se laisserait plus surprendre par un troll, il ne se laisserait plus dicté sa loi par une quelconque autre personne, il regagnerait sa liberté et sa puissance d'autres fois. Et ce Troll ci allait en faire les frais. Paix a son âme putride et quasi inexistante.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeJeu 23 Juil - 15:29

"Je fais donc si pitié que ça?"

Avant ces paroles, il avait souri, et même ri, mais Renate se sentit mal à l'aise et préféra ne pas répondre.
Il lui fit alors signe de le suivre vers les autres pièces, de l'étage peu éclairées, mal rangées. Comme s'il avait perçu le constat de Renate, Padern ouvrit les volets de bois dans le petit salon où ils pensaient s'installer pour discuter.
Enfin, essayer plutôt.
Une fois un peu de lumière entrée, l'endroit était moins déprimant, il fallait bien l'avouer. Renate prit place dans un fauteuil, silencieuse, observant Padern qui allumait manuellement les bougies de la pièce. Elle aurait voulu l'aider à l'aide de sa baguette, mais ne voulait pas lui faire croire qu'il lui inspirait réellement de a pitié. Elle s'en voudrait trop de lui faire ressentir cela... même si c'était un peu vrai.


"Et alors, raconte donc tes semaines si chargés, comment se porte le monde extérieur?"

Cette excuse paraissait si, si bidon. Peut-être même que Padern mettait un brin d'ironie dans son propos, ce que Renate ne condamnerait pas trop : elle-même, si elle avait été à la place de l'ex-cuisinier, aurait été particulièrement imbuvable, et aurait empoisonné quiconque serait venu lui rendre visite.

-La routine. Des missions, le Ministère, boulot toujours aussi insupportable. Mais je pense que d'ici quelques mois, ma boutique sera enfin ouverte.

Elle eut envie d'ajouter que malgré cela, la vie de Mangemort était plus enviable à présent que le Seigneur des Ténèbres était devenu surpuissant, mais cela aurait été aussi insultant que de lui dire "Je peux sortir et pas toi !", aussi elle n'ajouta rien, si ce n'est un bref sourire à l'évocation de la future ouverture de la boutique, qui serait bien plus agréable pour elle que travailler comme subalterne au Ministère, pour des sous-espèces complètement abruties.
Bref, Renate était au moins consolée sur un petit point de sa vie.
Mais bon.
Il n'était pas très poli de s'étendre sur son bonheur personnel devant quelqu'un vivant les pires instants de sa vie. Donc, elle s'apprêta à changer de sujet. Une petite idée lui trottait dans la tête. Quelque chose qui améliorerait peut-être un peu la vie de Padern...
Mais...



CLAAAANNNNG


Padern eut un violent sursaut mis en écho par Renate, qui serrait déjà sa baguette à la main. Le son l'avait rendue si nerveuse que des étincelles bleu foncé crépitaient à l'extrémité de l'arme de bois. Padern se leva, adressa un regard à son amie, qui fit de même, le plus silencieusement possible, la tête pleine d'interrogations vaines. Qui pouvait être responsable d'un tel vacarme ? Il n'y avait normalement personne dans le château, mis à part eux, et un présumé chat quelque part. Mais jamais l'animal en question n'aurait pu faire un tel vacarme. A moins qu'il n'ait son petit quart d'heure de folie ?
Ce n'était visiblement pas ça. Padern l'aurait reconnu, aurait haussé les épaules d'un air dédaigneux (ou d'un air y ressemblant) et se serait rassis tranquillement. Il ne se serait pas élancé hors de la pièce au pas de course, ça, jamais.
Renate eut un peu de mal à suivre le rythme. C'était à croire que les rôles s'étaient subitement inversés, à pat que c'était toujours elle la seule personne sous ce toit à posséder une baguette magique. Elle partit à la suite du Mangemort dans les escaliers, descendant les marches d'un pas précipité.

Renate dut lutter de toutes ses forces pour ne pas crier. Pas de surprise, d'amusement ou de colère, non. Plutôt de terreur. Un troll. Un géant en plus laid. Misère de misère ! La phobie de Renate n'avait pas été stimulée depuis très, très longtemps. Et là, d'un coup, ce qui aurait du être une paisible journée un peu déprimante vira au pire des cauchemars : elle se retrouvait seule dans un vaste château plongé dans la quasi-obscurité, en la compagnie d'un sorcier dépressif et privé de baguette magique. Elle était la seule à en posséder une. La seule à pouvoir faire quelque chose qui risquerait d'attirer l'attention de la créature vomitive sur sa minuscule personne.

*Oh. My. Gosh.*

Sous ses yeux brûlants de douleur (car elle était trop figée pour cligner des yeux) Padern évita avec d'assez bons restes de réflexes un violent coup de massue, ou plutôt de tronc d'arbre qui aurait pu le réduire à l'état de bouillie pour bébé - ou de mou pour Brownie. Les mouvements furtifs de Padern semblaient de plus en plus calculés. Renate, dont le cerveau continuait de jouer les autruches, aurait juré qu'il se comportait comme un petit insecte tournant autour de quelque chose de bien plus grand que lui, dans le but de le déstabiliser, de lui coller un violent mal de crâne. Vu la stupidité des trolls des forêts, cela pouvait marcher. Mais les gestes de l'homme devinrent bien vite plus lents. Plus fatigués. Renate inspira lentement, pour la première fois depuis qu'elle avait rejoint le bas des escaliers. Le troll continuait de hurler de fureur, de pousser des cris si violents qu'ils faisaient trembler la cage thoracique de la petite femme terrorisée.


"Occupe le quelques instants, je n'en peux plus!"

Les mots beuglés attirèrent inévitablement l'attention de cette saleté sur Renate, qui eut un mouvement de recul digne de la plus excitante de toutes les proies. Elle reteint un couinement, sentant ses muscles se crisper si fort qu'ils semblaient sur le point de claquer bruyamment. Elle sentit conter son dos la surface du mur, se sentit alors piégée comme un animal sur une route à sens unique. Il ne lui restait plus qu'à espérer que Padern ait une idée, parce qu'à présent, ce qu'i avait demandé était en train de se réaliser sans que Renate n'ait eu à utiliser sa baguette. Elle lui aurait servi à quoi, de toute manière ? Les trolls, tout comme les géants, avaient une peau atrocement épaisse, à l'épreuve des sorts. Il y avait, bien sûr, des sorts capables de leur causer du tort, mais Renate était bien trop paniquée pour les avoir en tête.

BOUM !

Il fit un pas vers elle, lentement, comme si la peur de Renate était palpable et qu'il parvenait à la savourer.
Boum! Un second.
En réalité, rien n'allait au ralenti, sauf la vision de Renate. Décidément, la peur ne réussissait à personne.


-En... EN... Endoloris !

Cela ne ferait rien, si ce n'est provoquer au monstre une légère brûlure, quelque chose qui ne pourrait que le foutre davantage en rogne.
Ce fut d'ailleurs ce qui se passa. Renate ferma les yeux. Soit Padern serait assez rapide, quoi qu'il entreprenne, soit il ne le serait pas.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeJeu 30 Juil - 11:47

Du coin de l'œil, Padern observa Renate. Elle était crispée, la main sir sa baguette, a mis hauteur. Il se rendit alors compte qu'il avait peut être ait une erreur en lui confiant la distraction de la bête. Après tout, en taille du moins, cette créature n'était as très loin des géants, réelle phobie de la mangemorte. Il se mordit la lèvre, il était trop tard pour faire marche arrière. Elle devait se débrouiller seule pour empécher le troll de lui exploser la tête a coup de gourdin-tronc-d'arbre. Il se mis a réfléchir a toutes vitesses à la procédure à suivre. Le sort devra être suffisamment puissant pour mettre K.O. le troll des forêt, et si possible pour aussi le faire totalement disparaitre, ce qui devrait limiter le ménage. Et tous le monde sait que plus le sort est puissant, plus il est long a lancer. Padern se mordit la lèvre en espérant être encore en vie au moment de lancer ce sortilège. Il entendit alors Renate Bredouiller, puis crier de toute ses forces le sortilège du Doloris. Il aurait due se sentir rassuré, mais ce ne fut pas le cas, la créature ne ressentit rien, ou si, elle eu comme un éclair d'intelligence, comme si soudainement elle savait qu'on avit essayé de la tuer, ce qui bien sur avait échoué. Elle avait la peau beaucoup trop épaisse pour que ce sort là ne lui provoque autre chose qu'une simple brûlure superficielle. Le troll se mis a grogner de plus en plus fort, il était totalement en rogne, et se rapprochait de Renate d'une manière plus que dangereuse. Il leva son bras, et l'abattît en direction de l'amie de Padern, qui eu suffisamment de temps et de bon sens pour se jeter de coté et aller rouler sous une table.

Il n'y avait plus de temps a Perdre, Renate était en sécurité jusqu'à ce que le troll se rende compte qu'elle était sous la table, et lui le serait aussi tant que cette abrutît de créature se souvienne de son existence. Il joignit ses deux mains, croisa ses doigts d'une certaines manières et se mis a faire tourner ses poignets sous une incantation a consonances plus qu'étrangère. Il ne se souvenait plus où il avait apprit ce sort là, mais se promis intérieurement de retrouver et d'envoyer une jolie carte postale a ceux qui le lui avait enseigné, car cela allait sans doutes lui sauver la vie. Une minuscule flamme se créa entre ses deux annulaires, une flemme orange vif qui grandit de plus en plus en fonction de l'intensité de sa récitation. Il ferma les yeux, oubliant e danger du Troll qui l'avait enfin repéré. Il ferma les yeux et se concentra. Son débit de parole augmenta, il débitait comme un prètre sous l'influence du mal absolue, il récitait son si long quantique en espérant être entendue. Lorsqu'il ouvrit les yeux, la flamme avait disparue, laissant place entre ses paumes a une petite sphère a l'aspect laqué, toujours du même orange. Il se redressa, et roula par reflexe pour esquiver un coup mortelle que le troll lui avait destiné, coup qui s'écrasa dans le mur voisin, réduisant en poussière la si belle tapisserie ouvragée du restaurant. Padern se redressa, prit le temps de se dépoussièré, de vérifier d'un regard rapide ou se trouvait renate, qui était sortit de sous sa table pour se mettre près de lui. Il prit une longue inspiration, mais ne bougea pas encore. Non, il mis la boule dans sa main droite, et porta la gauche a sa bouche. Il siffla entre ses doigts, ce qui alerta le monstre, qui se dirigea vers eux l'air furieux, sortant une énorme hache de sa ceinture, abandonnant au milieu de son trajet cette masse si inefficace jusqu'à présent. Il n'était plus l'heure de jouer.

Padern prit sa respiration, il allait se lacer. Il serra fort dans sa main la petite sphère que son sort avait créé, comme pour se donner du courage et pour être certain qu'il ne la perdrait pas. Puis soudainement, il s'élança. Il alla si vite que le troll lui même eu un sursaut. Il traversa les quelques mètres qui séparaient les humains du monstre, fit un saut majestueux et atterrit sur la table la plus proche Là il retint sa respiration par reflexe pour s'épargner de l'odeur nauséabonde qui s'échappait de la créature. Avec un nouveau bond il s'attacha au pagne de ce dernier et entamât son ascension. Il grimpait vite, suffisamment vite en tout cas pour que le troll soit incapable de le rattraper. Ce dernier semblait paniqué, il remuait dans tous les sens, poussait de faibles grognements qui ressemblaient de plus en plus a des miaulements. Enfin Padern atteignit les épaules, ou il prit place, se dressant fièrement au dessus de la tête de celui qu'il devait abattre. Avec un geste théatrale, il écrasa la sphère sur le sommet du Troll. Elle se brisa comme un œuf et un liquide translucide s'en écoula, et se mis a se répendre sur toute la tête du Troll. Il beuglait a présent, de souffrance et de colère. Le liquide enveloppa toute sa tête, et durcit instantanément, bloquant sa tête dans une sorte de sac irritant qui lui rongeait petit a petit la peau tout en le privant d'oxygène. La fin atroce par excellence.

Padern se lâcha, et se laissa glisser jusqu'au sol le long de corps tremblant et paniqué du Troll. Il fit quelques pas et se stoppa près de Renate, pour admirer le spectacle, cette mise a mort si particulière. Il avait un sourire de victoire plaqué sur les lèvres et ses yeux transcrivaient une sacrée cruauté. Il était redevenu lui même, en quelques secondes. L'ancien lui, celui qui prenait plaisir a torturer, qui se prenait pour dieu a force de décider de la vie ou de la mort de quiconque. Ici il était chez lui, et chez lui il avait tous les droits. Un petit rire grave s'échappa sans qu'il ne le veuille de son sourire, mais il n'en avait que faire, il était victorieux. Soudain, son sourire s'effaça. Quelque chose n'allait pas. Là, sur la surface presque plastifié de la tête du Troll, il y avait un trou, un petit troue au niveau de son visage. Le sort n'avait pas été suffisamment puissant. Enfin, juste assez pour énerver la bête. Padern se mis a réfléchit a mille a l'heure, il devait pouvoir tuer de troll, il devait se dépêcher de trouver une solution, car déjà, cette montagne de muscle était en train de déchirer son enveloppe plastique avec ses main, découvrant un visage tuméfié, couverts de cloques et par endroits les nerfs a vif. Le regard chargé de haine, le Troll empoigna au sol sa hache de combat, qu'il avait laissé tombé pendant sa torture. Padern se retourna vers Renate. Il n'était pas anxieux, juste pressé par le temps lorsqu'il lui demanda d'une voix un peu plus aigüe que d'habitude : 


- Excuse moi mais, est ce que je peux t'emprunter ta baguette quelques secondes?

Padern savait là qu'il encourait un risque. Il avait pour dessin de lancer une série de sortilèges complexes, et pour se faire il aurait besoin d'une baguette. Mais il n'avait pas la sienne, et chaque baguette a un touché différent. Prendre celle de Renate risquait de rendre les choses plus complexes, voir plus dangereuses si jamais un sort se retournait contre eux car mal lancé. Pourtant ils n'avaient pas le choix, Renate était bien trop paniqué pour pouvoir laisser libre court a son imagination diabolique, alors que celle de Padern venait tout juste de retrouver une certaine fertilité. Il empoignât donc l'objet que lui tendait Renate Dowe et le pointa avec rage en face du monstre, qui avait déjà commencé a armer son bras pour les couper en deux littéralement. Padern hurla un premier stupefix, pour gagner du temps. Mais bien entendu, plutôt que de stopper le bête, cela ne fit que ralentir ses mouvements. Padern lançait coup sur coups les sort classiques sans que pour autant il n'y ai d'effets notoires sur le comportement de la bête. Il ne parvenait pas a gagner suffisamment de temps pour lancer un sort plus poussé. Alors, voyant l'énorme hache rouillé fendre vers eux, il hurla d'énervement un sortilège de bouclier qui s'étendit au dessus des deux sorciers. Padern détestait fuir, et il considérait, dans son éducation, que se protéger était proche de la fuite, c'était réservé aux lâches. Il observa d'un air sidéré la hache gigantesque s'abattre sur l'air, puis se stopper nette avec fracas. Au moins ce sort là était efficace. Padern savait là qu'il encourait un risque. Il avait pour dessin de lancer une série de sortilèges complexes, et pour se faire il aurait besoin d'une baguette. Mais il n'avait pas la sienne, et chaque baguette a un touché différent. Prendre celle de Renate risquait de rendre les choses plus complexes, voir plus dangereuses si jamais un sort se retournait contre eux car mal lancé. Pourtant ils n'avaient pas le choix, Renate était bien trop paniqué pour pouvoir laisser libre court a son imagination diabolique, alors que celle de Padern venait tout juste de retrouver une certaine fertilité. Il empoignât donc l'objet que lui tendait Renate Dowe et le pointa avec rage en face du monstre, qui avait déjà commencé a armer son bras pour les couper en deux littéralement. Padern hurla un premier stupefix, pour gagner du temps. Mais bien entendu, plutôt que de stopper le bête, cela ne fit que ralentir ses mouvements. Padern lançait coup sur coups les sort classiques sans que pour autant il n'y ai d'effets notoires sur le comportement de la bête. Il ne parvenait pas a gagner suffisamment de temps pour lancer un sort plus poussé. Alors, voyant l'énorme hache rouillé fendre vers eux, il hurla d'énervement un sortilège de bouclier qui s'étendit au dessus des deux sorciers. Padern détestait fuir, et il considérait, dans son éducation, que se protéger était proche de la fuite, c'était réservé aux lâches. Il observa d'un air sidéré la hache gigantesque s'abattre sur l'air, puis se stopper nette avec fracas. Au moins ce sort là était efficace.

L'idiote créature tomba dans le piège en un éclair. Elle s'élança contre l'illusion, que Padern poussa a aller dans le jardin, pour les éloigner le plus possible. Le danger écarter pour un temps, Padern se retourna vers Renate tout en lui tendant sa baguette.


-Écoute, je sais ce qui ne va pas, cette espèce est proche du géant n'est ce pas? Mais est ce que tu serait plus rassurée si elle avait taille humaine, tu pourrais la détruire comme si il s'agissait d'une simple patron de bar terreux qui en aurait voulu a ta vie?

Évidemment il avait une idée précise en tête. Il connaissait en enchantement, de la magie blanche cette fois ci, qui diminuerait considérablement la taille du Troll. Il n'avait pas besoin de baguette pour cela, et il était bien décidé à ce que Renate prenne part a l'affaire. D'un geste sans hâte, il supprima le bouclier et se dirigea vers le jardin, ou cette horrible troll état en train de réduire a néant tout son beau travail de paysagiste. Il prit une grande respiration, fixa l'atrocité du regard, et entama un quantique quelque peu chantant dans une langue inconnue, ressemblant a s'y méprendre a de l'elfique. Le troll perdit de sa hauteur, sans même s'en rendre compte. Satisfait, Padern brisa son illusion d'une seule pensée, et fit un clin d'œil entendu a son amie. Elle allait pouvoir s'amuser.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeJeu 6 Aoû - 19:30

Renate n'avait jamais appris à gérer ses phobies. Pourtant, même chez les sorciers, il y avait de bons psychologues. Mais d'un côté, elle se voyait assez mal s'allonger sur un divan et expliquer qu'elle avait une peur profonde de tout ce qui se tenait sur deux jambes et dépassait les 4 mètres. L'analyste se serait alors demandé quelle vie elle pouvait bien mener pour avoir à affronter pareilles créatures. Car il fallait bien être franc. Même un sorcier relativement normal - a moins qu'il ne vive comme Padern près une grande forêt au climat idéal pour les Trolls - ne fait pas de telles rencontres, a moins de le vouloir. A part les bourreaux du Ministère et peut-être quelques sorciers pas nets.
Du coup, Renate Dowe, Mangemort présumée, n'allait pas voir de psychologue pour 'gérer la chose'. D'un côté, qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire ? Il ne fallait pas oublier un détail. Renate n'avait pas peur du noir ou d'une flaque d'eau de 5 cm de profondeur dont on ne voit pas le fond. Elle avait peur d'une représentation vivante du danger : une créature toute de muscles, nerfs et cuir robuste, armée en proportion de sa taille. Du coup, l'idée d'affronter ses peurs, ici, était à oublier.
Enfin peut-être pas entièrement.

Pour survivre, il allait bien falloir affronter le Troll. Chose que Padern avait fait en très grande partie seul.
Après avoir donné des sueurs froides à Renate lorsqu'il avait escaladé la grande créature, après que tous deux aient cru qu'il avait sauvé leurs vies lorsqu'il lui avait appliqué ce maléfice qui lui avait a moitié rongé le visage, après avoir perdu espoir à ce sujet, après un charme du bouclier lancé par Padern avec la baguette de Renate et quelques coups de hache lancés dans le vide, le Mangemort parvint à faire apparaître ce qui était devenu sa spécialité depuis Poudlard - a ce qu'elle savait.
Renate n'y croyait pas, refusait d'y croire. Mais cela marchait. Le Troll tourna la tête en direction de l'hologramme parfaitement ressemblant puis oublia carrément que les vrais personnes dans la pièce étaient les deux Mangemorts à portée de hache. Puis il se rua sur l'apparition que Padern dirigea vers le jardin. D'ici une poignée de minutes, l'illusion risquerait de disparaître, mais en attendant ils avaient le temps de préparer l'offensive. Ce que Padern fit directement. Tendant sa baguette à Renate, il proposa de réduire la taille du Troll à celle d'un homme.
Cela ne rendrait pas sa peau moins épaisse, mais rendrait les Stupéfix plus efficaces, diminuerait un minimum la force monstrueuse de la créature. Il ne fallait pas hésiter.
Renate ouvrit la bouche, mais elle n'était pas pour le moment capable de parler. Du coup, elle se contenta d'acquiescer vivement à la proposition.

Faire "comme si il s'agissait d'une simple patron de bar terreux qui en aurait voulu à sa vie" était une option intéressante au final. L'acharnement - du au fait de devoir lancer plus de sorts que d'habitude sur cette peau trop épaisse devrait rendre les choses .... Intéressantes.
Padern était de retour, cela faisait plusieurs minutes que c'était indéniable. Et a présent, c'était à Renate de s'extirper - doucement - de cet état ridicule et figé de peur. Peut-être que cette mésaventure aurait l'effet d'un début de thérapie ?
Padern annula d'un mouvement de baguette le bouclier qui était toujours activé sur eux puis, il s'élança dehors (ce fut l'impression de Renate puis elle constata qu'il ne fit que marcher, courir et se faire entendre aurait quelque peu gâché le plan).
De nouveau, il n'eut pas besoin de baguette.
Renate fut impressionnée par le nombre d'anciens sorts complexes que Padern avait en mémoire. A mesure que les mots, grandement mélodiques et doux (n'a pas trouvé d'autre terme) sortaient des lèvres entrouvertes de Padern, la petite Mangemort put voire le Troll destructeur rétrécir lentement mais sûrement, un peu comme ces jouets pour sorciers de trois à sept ans.
Sous le regard de Renate, l'illusion disparut, semblant s'évaporer dans l'air. Elle tourna la tête en direction de Padern, qui lui adressa un clin d'œil.

La, le Troll s'arrêta d'avancer, de détruire tout ce qui l'entourait. Faisant du sur-place, il tourna sur lui-même d'un air penaud, probablement à la recherche de ce que quelques secondes plus tôt, il pourchassait avec pertes et fracas pour le beau jardin de Padern. Puis, après quelques amusants instants de néant mental, de regards vides et torves lentement dirigés un peu de partout, ses deux globes oculaires, restés encore relativement gros pour sa taille humaine, cessèrent de s'agiter en tous sens. Et se fixèrent sur Padern et Renate. Celle-ci, cette-fois, n'eut pas l'ombre d'un sursaut. C'était normal, vu que le Troll (si l'on pouvait encore le nommer comme tel) devait faire à peu près la même taille que Padern, peut-être un peu moins, peut-être un peu plus. Le Troll ne sembla même pas trouver étrange de regarder ses adversaires de nettement moins haut que d'ordinaire. Il ne fit que râler un peu lorsqu'il trouva sa hache (qui devait lui arriver aux omoplates) un peu plus lourde que d'habitude, mais à la surprise de Renate, il parvint à la porter. A la soulever au-dessus de son épaule, aussi. Comme un bûcheron prêt à l'abattre sur... eux. Padern laissait sur ce coup le champ libre à Renate. Celle-ci, en même temps que le mini-Troll, s'élança vers son destin, baguette brandie. En effet, la taille changeait tout. Peut-être que grâce à ce constat, ses phobies se calmeraient un peu. Enfin ça, elle le vérifierait plus tard. Pour l'instant, elle se contenta d'envoyer un maléfice d'entrave au Troll, qui n'était plus qu'à une dizaine de mètres d'elle. Le fuseau de lumière rouge le frappa aux jambes, il s'écroula au sol immédiatement, ses deux excroissances sur lesquelles il se déplaçait figées l'une à l'autre. Pour combien de temps ? Peut-être un peu moins qu'un sorcier, peut-être aussi longtemps.
Renate l'ignorait, et pour le moment ne s'en souciait pas le moins du monde.

Elle fit quelques pas, réduisant les quelques mètres les séparant. Avec un sourire en guise de réponse au regard de haine de la vile créature, la minuscule Mangemort se plaça à quelques centimètres du bras tendu du Troll, hors d'accès mais pourtant si proche. La méthode cruelle utilisée généralement lors de séances de torture. Placer la baguette magique de la victime assez près pour qu'elle puisse tendre le bras et essayer de l'atteindre, mais la rendre inaccessible. Et l'effet sur le Troll fut le même que sur beaucoup des victimes que Renate avait eu entre les mains. Il poussa un hurlement de rage qui se répercuta en écho. Chose qui la fit de nouveau sourire, avec amusement.
Il fallait à présent trouver quel sort lancer à cette face toute brûlée, boursouflée, couverte de cloques.


-Tu ne l'a pas raté, commenta-t-elle à voix haute, tournant la tête en direction de Padern.

C'était répugnant. Juste répugnant, du genre à vous révolter l'estomac. Surtout cette partie à vif, près des mâchoires.
Du coup, elle éviterait -pour le moment, sinon Padern finirait par s'ennuyer- les sorts qui risqueraient de rendre ses plaies encore plus immondes. Pour l'instant, elle se contenta de lever sa baguette dans un grand geste, de lancer une incantation, puis d'abaisser sa baguette sur le Troll. Une longue corde, ou ce qui ressemblait à une corde, s'enroula autour du corps musculeux et grisâtre, arrachant à la créature de longs et d'horribles hurlements accompagnés de tortillements sur le sol. Puis elle se lassa. Assez vite il faut avouer. Mais que voulez-vous, quand on jette trop souvent des Endoloris, il faut apprendre à varier son inventaire de maléfices.
Et finalement, les sorts un peu plus dégoûtant vinrent plus tôt que prévu. Après un Doloris (parce qu'on ne peut pas torturer sans le lancer au moins une fois, par réflexe, et pour se venger d'avoir dû aller sous une table pour sauver sa vie), Renate en lança un autre, de son cru. Un bruit ambigu, entre succion et craquements, un bruit charmant somme-tout, se fit entendre. Sous la peau du visage ou plutôt de ce qu'il en restait, cela semblait bouger, comme si de petits insectes l'envahissaient (ce qui était peut-être le cas, Renate n'est pas allée vérifier), rongeant ses chairs impures et très probablement sans goût.
Certaines de ses plaies s'agrandirent. Quelques cloques éclatèrent.

Puis dans un nouveau cri, le Troll se remit sur ses jambes. L'entrave n'avait plus d'effet, et Renate eut tout juste le temps de reculer d'un bond pour éviter l'un des poings lancés dans sa direction. Mais il oublia bien vite la Mangemort, trop occupé à hurler, à se saisir le visage, trop occupé à souffrir et à se défigurer davantage en faite. Il tomba même à genoux après quelques secondes, ne faisant, pour la première fois de toute sa vie de Troll, pas trembler le sol sous son imposante carcasse.
Quand de à genoux il passa a allongé, Renate annula le maléfice. Il resta immobile au sol, tremblant comme lorsque Padern avait failli le tuer.
*Il me ferait presque pitié, le pire.*
Mais Renate n'alla pas jusqu'à avoir pitié. Ce n'était pas dans ses habitudes, surtout quand on avait attenté à sa vie quelques instants plus tôt.


-Avec autant de viande, tu aurait quoi préparer beaucoup de tambouille pour les collègues que tu n'aime pas.

Dans la situation, ça devait être tous les collègues, tout simplement. Renate se demanda alors si beaucoup venaient le narguer à son restaurant. Se la péter face à quelqu'un en situation inférieure, juste après avoir dû faire la larve face au maître. Beaucoup de Mangemorts avaient ce petit souci d'autorité, à force de se coller le ventre au sol face au Lord. Du coup, il était possible que beaucoup aient décidé de faire de Padern leur Gobelin émissaire. Hélas, c'était fort possible. Mais elle-même n'en avait pas entendu parler, et il ne le lui avait pas dit, en réalité il ne lui aurait pas dit.
C'était une toute légitime question de fierté, d'orgueil. Si même dépressif Padern n'avait plus eu cela, il n'aurait plus rien. Peut-être oserait-elle lui demander après ? Non, bien entendu, non. Elle n'oserait pas car elle craignait qu'il se sente humilié par la question. Un peu comme cette stupidité de "Tu veux que je te prépare à manger ?"
Ses pensées déjouèrent quelques secondes, de beaucoup trop longues secondes, les réflexes de Renate. Sa vue se stabilisa juste quand le Troll se leva d'un nouveau bond, plein de vie, de santé (enfin, peut-être pas) et surtout de hargne vengeresse et haineuse.
Mais Renate en avait déjà assez de la torture.

Avant qu'il ne puisse l'atteindre, elle fit apparaître autour de la créature une cage petite, aux barreaux étroits. Quelque chose de très résistant qui la suivit, se plaçant délicatement sur le sol, à une vingtaine de mètres d'eux, lorsqu'elle rejoignit Padern.
Mais ce que Renate ignorait, c'était que le Troll était claustrophobe, et que la cage était certes résistante, mais juste assez pour que des humains ne la brisent pas. Elle n'étaient rien pour un Troll paniqué, même de taille amoindrie.


-A présent, a toi de faire ce que tu veux de lui.


[Pour plus tard j'imaginais bien un truc du genre si à un moment ils esayent le Kedavra, ça ne marche pas sur lui, a moins qu'ils s'y mettent à 2. Enfin si ça te dit.]


Dernière édition par Renate Dowe le Dim 23 Aoû - 22:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 14:00

Les yeux de Padern s'ouvrirent de surprise lorsque le troll a taille humaine parvint a soulever son énorme hache et a la poser sur sa minuscule épaule. Il ne s'attendait pas à ça, cela ne faisait pas partit de son plan. Normalement le troll aurait due perdre de la puissance en même temps que des centimètres, il aurait due être incapable de soulever ce terrible objet qui même maintenant consistait un danger plutôt mortelle pour les deux sorciers. Peut être aurait il fallu faire rétrécir aussi la taille de cette arme, de manière à ce qu'elle ne devienne qu'un ridicule cure dent métallique sans aucun usage. Les pensés tournaient dans la tête de Padern a une vitesse folle, s'imposant une a une devant sa conscience, peut être avait il raté son sort, oui, ce n'était décidément pas normal. Ou peut être avait il simplement sous estimé la force physique pure de l'abomination qui été venu ce jour là leur rendre visite. Ô diable ce qu'il aurait aimé a cet instant précis rentrer a toute allure dans son chateau, pas pour s'y cacher, mais pour aller fouiller dans les étagères poussiéreuses, à la recherche d'un manuscrit capable d'illuminer les points d'ombres de sa connaissance sur le sujet. Mais il était trop tard pour ça à présent, il allait devoir faire autrement, lancer un autre sortilège pour de nouveau les protéger tous les deux. Bien sur, il avait conscience qu'aucune blessure physique ne pouvait être guérie a l'aide de magie noir, sur le long terme, cette hache était donc des plus inoffensive, mais ces derniers temps, Padern avait prit conscience que plus il avait recourt a la magie noire, plus son ame réduisait a vue d'œil. Il releva alors a tête, juste a temps pour voire Renate foncer sur le troll, la baguette tendu devant elle comme pour une joute entre chevaliers se disputant une vulgaire princesse. Apparemment la hache lui posait moins de problêmes qu'à lui. Padern soupira. Après tout, il pourrait toujours réduire la taille du troll a celle d'un écrous si jamais son amie avait des difficultés, là ils ne leur resterait plus qu'à l'écraser pour s'en débarrasser. Cette pensée l'aida a positiver et a profiter dignement du spectacle qui se déroulait sous ses yeux.

La petite mangemort courrait, courrait toujours, jusqu'à être au plus proche de l'ennemie. Elle s'arrêta brusquement, alors que seulement dix mètres les séparés, et par un réflexe aussi rapide que celui d'un chat en chasse, elle tendit le bras et lança un sortilège. Dans l'agitation, padern n'entendit pas l'incantation prononcé, mais les muscles de son cou se raidirent lorsqu'un éclair rouge sortit de l'extrémité distale de la baguette. Il s'attendait au pire, et pourtant, le troll furieux s'écroula au sol, toujours vivant, ses deux jambonneau reliés par un fil invisible l'u contre l'autre, lui donnant l'air encore plus méprisable qu'au paravent. Tous semblait indiquer que Renate avait décidé de suivre la procédure basique du mangemort, et ceux même si cette fois, leur victime n'était pas un petit villageois moldu sans connaissance, et même si cette fois leur victime avait attaquée la première. Le maître des lieux regarda avec un certain plaisir mélé a une tension palpable l'inconscience de son amie de toujours. Dans sa tête il se mis a divagué, décrochant quelques instant de la réalité de la scène. Il se dit que c'était une certaine inconscience qui faisait les héros, il suffisait de voir tous ces chevaliers des temps anciens qui, uniquement armés d'une lance, s'étaient mis en tête d'aller terracer les plus dangereux dragons du continent. Il déglutit brouillement car après tous, si ces dragons étaient devenus de simples légendes pour enfants aux yeux de tous les moldu, c'était peut être justement parce qu'aucun de ces hommes n'était jamais plus revenu de leurs périples. Peut être que finalement l'inconscience n'est pas la meilleure arme dans des cas comme ceux ci. Non, elle est l'arme la plus précieuse du suicidaire....

Padern eut un sursaut qui le ramena a la réalité lorsqu'il vit la petite silhouette qu'était Renate s'approcher encore plus de cette créature a taille humaine mais toujours aussi dangereuse. Il ne voulait pas voir Renate mourir aujourd'hui parce qu'elle aurait reproduit son schéma de vie a lui, car lui avait le droit de jouer avec sa vie, parce qu'à chaque bouffée d'air qu'il se permettait deprendre dans la journée, il avait conscience que cela pouvait très bien être la dernière. Il était devenu adulte dans l'ombre de la mort, et cela lui permettait d'escalader des troll lorsque cela lui disait. Mais il considérait que Renate n'avait pas a vivre comme lui vivait. Il ouvrit alors doucement la bouche, histoire de faire comprendre a Renate qu'elle n'était pas obligée de se mettre si près du troll, qu'il pouvait très bien se relever d'un seul coup et lui arracher la tête d'un de ses bras musclés. Plus elle s'approchait du troll, plus il tendait le bras, dans le but de l'atteindre. Elle se stoppa a quelques millimètres du bout de ses doigts, si proche qu'il devait sentir son souffle sur sa peau, et pourtant hors d'atteinte. Padern ne s'était pas trompée, Renate était effectivement en train de le traiter comme un vulgaire villageois a torturer par plaisir. Et étrangement, le troll eu une réaction similaire à celle d'un homme qu'on torturait : il se mis a trépigner, et a essayer de l'atteindre sans y parvenir, lachant un terrible hurlement, un croisement entre la rage et le désespoir le plus extrème. Un hurlement qui ricochat sur les arbres de la forêt, roque et puissant, revenant au carré a cause de l'écho. Padern tourna son visage vers la forêt, espérant qu'aucun de ses congénère n'aurait entendu son appelle désespéré, espérant au plus profond de lui qu'aucune autre créature ne sortirait de l'obscurité avec les yeux injectés de sang et une faim débordante doublée d'un certain gout pour la viande humaine et encore vivante.


-Tu ne l'a pas raté

Elle avait toujours le visage tourné vers le troll, Padern ne voyait que son dos. Il eu un petit sourire en coin, effectivement, il ne l'avait pas raté, et pourtant si, car le sortilège aurait du le tuer plutôt que de le transformer en masque d'halloween particulièrement réaliste. Il tourna son regard vers son magnifique jardin, jardin qui a l'heure actuelle, pouvait tout aussi bien servir de décor a un film d'horreur tant il avait été torturé. Les haies avaient étés piétinés, de partout des mottes de terre avaient volés laissant a nu par endroit le gazon si gras et si touffu qu'il avait mis si longtemps a obtenir. Les massifs de fleurs n'étaient plus qu'une explosion de couleurs, mélange de pétales de toute sorte, a même le sol. Une nouvelle fois, quelque chose de très cher au cœur de Padern avait été attaqué. Il sentit sa poitrine se serrer fortement. Mais cette fois, pas question de vivre dans un taudis. Il se retourna vers l'entrée totalement bousillée elle aussi. La grande baie vitrée qui faisait sa ferté avait volé légitimement en éclat au moment du passage de la créature. Il n'eut pas besoin de rentrer pour constater les dégats qu'ils y avaient aussi à l'intérieur, des bouts de bois ressemblant à des pieds e tables avaient volés jusqu'à l'extérieur. Oui, cette fois il ne se laisserait pas faire, il ne laisserait pas Renate partir avant que tous cela ne soit remis en état. Après tout, c'est elle qui avait la baguette, ça ne lui prendrait pas plus d'une heure. Et Padern sera ferme. Il ne restait plus qu'à terminé cette histoire de troll et tout rentrerait dans l'ordre, enfin, il osait l'espérer. Renate n'avait toujours pas bougée. Padern se demanda ce qu'elle pouvait bien pensé, tout en observant les blessure du troll. Il espérait tout au fond de lui qu'elle aurait l'idée d'utiliser un sortilège suffisamment puissant pour se débarrasser en une fois de cette créature qui de toute manière n'aurait jamais due être ici. Mais il en doutait très franchement, Renate été connue pour aimer jouer avec ses victimes, et cette fois ci, elle devait se venger de l'humiliation qu'elle avait subie. Le monstre l'avait paralysée de peur, et elle semblait prendre un malin plaisir a le voir paralysé a son tour. Le coté malsain des mangemorts, une vie guidée par la vengeance.

Elle lança un nouveau sortilège, et cette fois Padern eut le temps d'en entendre l'incantation. Quelque part il était dans la continuité, la suite logique. Après la torture mentale, il fallait bien passé a la torture physique, la bien longue, la bien dégueulasse. Et quoi de mieux qu'une corde autour du coup, que l'on ressert très doucement, oui, quoi de mieux pour ce sentir tout puissant que de sentir la vie sous ses doigts, et de priver, ne serait ce qu'un court instant, cette tiers personne, de son droit a cette vie. Dans le fond, cela avait quelque chose de révoltant. Pourtant, il avait parfaitement conscience d'avoir, dans le temps, pratiqué toutes ces techniques de torture avec une certaine jubilation. Mais l'eau a coulé sous les ponds, et aujourd'hui, avec un peu de recul, le cuisinier se rendait compte que ce machiavélisme avait laissé place a de la colère pure. Des meurtres rapides, violents et bien souvent dégelasse. Mais cette composante de torture avait disparue, peut êre en même temps que ses missions avaient disparus. On ne lui demandait plus là haut d'aller soutirer des informations, non lui avait toujours due trouver des objets ou alors devait faire des recherches. De toute manière, aujourd'hui on ne lui demandait plus rien, il était prisonnier de sa vie, obliger de servir de cantine a tous ses êtres sans cœur. Il venait d'ouvrir un tout nouveau regard sur son amie, il s'était détaché d'elle, il ne comprenait pas pourquoi elle semblait jubilé a la torture. Lui ne marchait qu'au succés, aux combats violents, viriles et dangereux. Mais il n'avait pas toujours été fait de se bois là. Il avait changé, et avait du mal à le reconnaitre, mais il avait changé en bien.

Il était étonnant de voir a quel point un être privé d'oxygène était capable de hurler fort, à la manière d'un goré qu'on égorge, à la différence près que cette fois ci, il ne s'agissait pas d'une ultime complainte, déchirante au possible, vous hantant jusqu'au moment de recommencer, mais plutôt de hurlements répétitifs, des suppliques déchirantes qui pourtant poussaient à serrer plus fort les liens, de manière a les faire taire. Mais Renate ne s'arrêta pas là, elle semblait s'être déjà lassé de ce jeux. Un doloris fût jet, mais rapidement interrompus, comme si il avait été lancé par reflexe, par inadvertance, avant d'être rompus. Il y avait pire que ce sort si habituel pour les mangemorts, ces hommes lancés sur les routes pour faire des orphelins au compte d'un seul homme, pour le compte de leur maître des ténèbres. Puis elle lança un sort qui était totalement inconnus, certainement, une petite merveille de cruauté, il ne fallait pas en douté. Poussé par une curiosité malsaine, Padern fit quelques pas en avant, sans pour autant entrer dans l'arène du sacrifice, il s'arrêta a quelques mètres, suffisamment proche tout de même pour entendre des bruits terribles, doublés de quelques craquements d'os et de ce qui ressemblait de loin a un tissus de mauvaise qualité qu'on déchire. Partout sous la peau rigide du troll, de petites boules se déplacés, passant parfois à vu au niveau des chairs à vif. L'état du visage du troll se dégrada encore, de nouvelles plais apparurent, sous l'effet de la peau tirée, les cloques éclatèrent répendant leurs pue verdâtre. Le troll hurlait de douleur, et Padern se demanda avec horreur combien de temps il allait encore pouvoir résister avant qu'il ne tombe des les pommes. Mais ce n'était visiblement pas d'actualité. Il y eut un nouveau cri, plus grave que les autres celui là. Un cri de rage.

Et sans crier gare, le troll bondit, se mettant debout. Par un réflexe puissant, il brandit l'un de ses poings toujours énorme vers le ciel, voulant l'abattre visiblement sur Renate, qui n'eut qu'un petit bond a faire pour l'éviter. Mais les yeux du monstre étaient déjà troublés par de nombreuses larmes physiologiques, simple effet d'une douleur intense. Il ne tarda pas a vaciller, pour finalement tomber a genoux. Padern fut sidéré de le voir s'enfoncer ainsi ses gros ongles dans le peu de peau seine qu'il lui restait sur le visage. Il était évident qu'il voulait a tout prix retirer ces atrocités qui semblaient le manger de l'intérieur. A présent il saignait abondement, un sang sombre et visqueux lui coulait sur les yeux, l'empéchant totalement de voir. Il tomba a genoux avant de se laisser choir de coté, les mains toujours au visage. Allongé de coté, les genoux ramenés sous lui, dans une position semblable a celle d'un fœtus, il se mis a trembler. Tout doucement il se rapprochait de la mort. Renate mis fin au sortilège, et pourtant il n'ota pas les mains de son visage et ne cessa pas de trembler. Il était sur le déclin, comme un vilain jouet pour chien a moitié machouillé. Sans son sifflet il en perdait tout son attrait. Il était en train de se passer la même chose pour le troll. Sans sa puissance et le danger potentiel qu'il semblait illustrer, il n'avait plus aucun intérêt. A tel point qu'il pouvait presque faire pitié a Padern. Il entendit renate plaisanté. Apparemment elle aussi avait perdu tout intérêt pour la créature, entrevoyant déjà son usage future. Padern n'eut dans un premier temps aucune réaction à son humour. Servir de la viande d'un troll ayant atrocement souffert dans son restaurant n'était pas quelque chose qui l'attirait. car après tout, ce troll avait démolis quasiment tous l'étage inférieur en seulement quelques minutes, et le servir au repas serait lui donné une chance de revanche, en détruisant cette fois toute la réputation culinaire du lieux. Non, Padern préfèrerait se débarrasser proprement et rapidement du corps.

Il fini par esquisser un faible sourire, par politesse. Même si la vengeance avait guidé toute sa vie jusqu'à présent, Padern n'était pas a ce point mauvais. Il préférait de loin dire tout haut en toutes occasion ce qu'il pensait, plutôt que de faire en douce un très mauvais coup. Et puis, dans une situation comme la sienne, garder la tête haute était déjà la meilleur des vengeance. Il n'existe rien de pire que l'indifférence, et il comptait bien s'employer a être indifférent a cette sanction ultime que l'on lui imposait, chose qu'il avait été totalement incapable de faire jusqu'alors, sombrant peu a peu dans une crise de dépression assez intense. mais quelque part, sa brusque guérison, il la devait a ce Troll, ce pauvre troll qui par des instincts animaux s'était dirigeé chez lui, et qui a présent tremblé au sol. A demi mort. Enfin pas tout a fait puisqu'enfin, il fit une nouvelle tentative, se levant tout en tremblant encore. Il se dirigeait vers Renate. Cette dernière fit apparaitre une cage, tout juste assez grande pour un être humain, mais un peu trop juste pour ce troll et ses larges épaules. Il fut comprimé dans cette cage, aux barreaux épais et peu espacés, qui ne laissaient entrés aucune lumière. Elle se retourna vers Padern, et lui dit simplement que c'était a son tour, sous entendant qu'il devait a son tour s'amusé a le torturé, se lançat à son tour dans une sorte de conteste, de jeux à grandeur nature : c'était a celui qui sortirait les sorts les plus atroces qui remporterait la partie. Padern serra les dents. Il ne comptait absolument pas faire ça.


Dernière édition par Padern Lockerbie le Jeu 20 Aoû - 23:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeJeu 20 Aoû - 23:02

D'un calme absolue, il tourna le dos à la cage et se dirigea vers l'entrepot à jardin. Une sorte de petite maisonnette en bois foncé, juste assez grande pour faire entrer un homme. Juste assez grande pour y entreposer, sagement disposés au murs, les nombreux outils du parfait petit jardinier. Dans son dos, il entendit des bruits métalliques. Des bruits qu'il identifia immédiatement comme des barreaux sautant sous la rage d'un habitant plus puissant qu'à l'accoutumé. Il se saisit lentement d'une grande fourche pointue a la propreté remarquable, et après avoir vérifié sa solidité sur le métal d'une pelle avoisinante, il tourna le dos a la cabane et repris la direction de la scène de combat d'où le troll avait déjà commencé a sortir de la cage. Il était temps d'abattre le taureau et de lui couper les oreilles en trophée, tel un matador en espagne, acclamé par une foule venue voire couler le sang. Il fit de plus grandes enjambés affin d'arriver a temps. Le troll était en train de rouler hors de la cage. Padern le stoppa net, un pied sur son épaule. Le troll lui lança un regard étonné, étonné certainement de devoir ainsi changer d'adversaire en plein combat. Un regard étonné de voir tant de détermination dans un seul regard. Un seul battement de cil plus tard, le cuisinier plantait de toutes ses forces la fourche dans la poitrine de la créature, forcant plus que si il avait sagit d'une simple courge, comme si cette hair n'était rien d'autre qu'une pâte moite, telle une motte de beurre un peu trop sèche. La créature avait refermé ses doigts sur le manche de la fourche, que Padern tenait toujours fermement enfonçé. Il n'avait pas hurlé cette fois, certainement trop surpris. Pourtant Padern savait bien que cette unique coup n'aurait pas été suffisent pour le mettre a terre. Il sentait encore dela vie dans le corps de ce troll, quoi que plus faible.

Il retira d'un geste rapide la fourche. Du sang se mis a couler par intermittence, lui apprenant qu'il avait au moins réussi a toucher une artère. Cette vision lui donna l'idée ultime. Il savait ou il allait devoir planté sa fourche. Il observa avec attention la gorge musclée du Troll, marquée de traces sombres, causés par la corde de Renate et l'épisode de strangulation. Il savait qu'il devait l'enfoncé là, pour avoir le plus de chance de causer des dommages irréversibles au Troll. Il essaya son front du revers de la main, étalant sans y prendre gare un peu de ce sang putride et visqueux. Il eu une grimace en sentant cette moiteur et cette odeur sur lui, mais il ne bougea pas, il avait un travail a finir. Alors il leva bien haut la fourche sur sa tête et l'enfonça d'un seul coup. Il ouvrit l'un de ses yeux, pour vérifier si son arme improvisée avait subie la bonne trajectoire. Et effectivement. De l'écume se formait au coin de la lèvre grasse de l'être, ses yeux étaient déjà voilés. Mais cette fois, son corps ne fût pas secoué de tremblements, mais plutôt de spasmes puissant. Il partait. Ses mains s'étaient figés dans une position étrange, en direction de Padern, comme pour l'entrainer dans sa chute. Mais l'homme eut la sensation que son ame s'était glacé sur place. Il retira la fourche et la jeta en contrebas dans l'herbe. Puis sans plus attendre il se retourna vers Renate, et lui lança d'une voix dénué d'expression :


-Il va falloir arranger un peu le paysage. J'ai besoin de toi et de ta baguette pour ça.

Puis il tourna le dos, se dirigeant vers le chateau. Il entra dans la salle de bain la plus proche et se lava le visage a l'eau clair, avant d'y appliquer un certain nombre de savons. Se jugeant assez propres pour ce qu'il lui restait à faire, il sortit de nouveau, en passant par la cuisine cette fois ci, prenant au passage un paqué neuf d'allumettes ainsi qu'une bonne bouteille de scotch. Il se planta devant le troll, déboucha sa bouteille et prit une grande rasade. Une rasade qu'il avala tout en pointant la bouteille vers le ciel, en signe d'ultime hommage au temps, aux dieux qui une fois encore avaient voulus se débarrasser de Padern. Il vida le contenu de la bouteille sur le corps, et craqua plusieurs allumettes . Il retourna vers Renate alors que l'odeur du corps en décomposition emplissait le ciel.
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MessageSujet: Re: La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais.   La folie est la seule chose que l'on ne regrette jamais. I_icon_minitimeMar 3 Aoû - 0:07

Au lieu de se diriger vers la cage comme Renate s'attendait à le voir faire, Padern prit une toute autre direction. La laissait-il en plan ? Peut-être, peut-être pas. Un bruit de ferraille interpella l'ouïe de Renate. Il était parti dans sa cabane à outils, il n'utiliserait donc pas la baguette de son amie pour « jouer ». Plutôt des objets de la vie courante... Original... La petite Mangemort entendait ses pas , ses gestes, et supposait qu'il testait l'arme de fortune qui ôterait la vie au monstre pas mal amoché par ses propres soins. Quand elle regardait tout ce qu'elle lui avait fait subir, Renate sentait son estomac se nouer. Plus par dégoût que par remord. Le corps mutilé de la créature était vraiment à vomir. Un véritable travail de bourreau. Elle s'aperçut qu'elle avait rarement, très rarement provoqué des dégâts aussi graves, enfin visibles sur un corps, surtout. Elle avait l'habitude des sorts brisant de l'intérieur, pas de partout.
Un nouveau son métallique, beaucoup plus violent celui-ci, attira l'attention de Renate en direction de la cage. Elle s'aperçut que son regard avait divagué jusqu'au fond du jardin sans même qu'elle y fasse attention. Le son, violent et bien plus proche, se répéta. Le troll donnait de grands coups à l'aide de son corps contre les barreaux de la cage. Mais qu'est-ce qui pouvait bien le pousser à tenter quoi que ce soit ? Il n'avait pourtant pas constaté qu'il était sur le point de mourir ? Eh bien peut-être que si, justement. Et il n'était pas d'accord. Très vite, un barreau sauta. Plusieurs autres suivirent. Un bras se glissa sous eux.

Alors que Renate songea à commencer un mouvement de recul, Padern réapparut dans son champ de vision, une fourche à la main. Il avait choisi son arme, et approchait du Troll qui rentait de s'extirper de sa cage, une bonne partie de son corps était déjà dehors. Mais le pied de Padern vint se poser sur une de ses épaules, le couchant au sol. Le soumettant aussi totalement. Renate ne regarda plus le troll et son air ahuri. Elle reporta son attention sur le visage de Padern, parfaitement lisse de toute expression. Son regard, cependant, était plein d'une détermination presque féroce. Le visage de l'homme se crispa une brève seconde lorsqu'il brandit son arme et l'enfonça brutalement dans le torse du Troll.
Silence, pas un cri, pas même un gémissement, rien. Puis un bruit sec fit comprendre à Renate que la fourche avait été retirée. Le regard de la Mangemort s'était de nouveau perdu ailleurs. Et lorsqu'elle fixa Padern, elle le vit planter les pics d'acier dans la gorge du monstre agonisant.
Un nouveau bruit sec, et un autre, plus lourd. Il s'était débarrassé de son arme.
Et ce fut d'une voix vide qu'il demanda à Renate son aide pour faire un peu de nettoyage. Il fallait dire que le passage de la créature avait fait beaucoup de dégâts assez lourds.
Padern retourna en direction du château. Renate, elle, commença par faire disparaître la cage. Dans d'autres mouvements de baguette, elle répara les dégâts qu'avait provoqué le troll dans le vaste jardin, sur les buissons ou encore la pelouse dans laquelle il y avait à présent quelques trous semblables à des nids-de-poule. Au retour de Padern, la seule chose faisant tâche dans le jardin était la dépouille du Troll. Même la fourche du cuisinier déshonoré avait été nettoyée et remise à sa place.

Renate remarqua alors la bouteille de scotch et la boîte d'allumettes dans les mains de Padern. Une lueur d'intérêt ne put s'empêcher de naître dans les yeux de la petite Mangemort. Padern déboutonna la bouteille, en but vivement quelques gorgées, puis vida le contenu, précieux liquide, sur le troll mort.
*Liquide bien trop précieux pour cela*, songea Renate. Et pourtant, il imbiba entièrement le cadavre de la créature du breuvage, avant de craquer quelques allumettes et de les jeter sur lui.
Un brasier commença alors, brutalement, déclenchant rapidement une épaisse montée de fumée noirâtre à l'odeur puissante et ignoble.
Padern était à présent tourné vers Renate. Mais celle-ci fixait le corps se consumant, ne pouvant pas détacher ses yeux de la vison d'horreur... la peau qui grésillait et la graisse qui coulait... (bon appétit). Une odeur de roussi s'ajouta lorsque les poils de son dos commencèrent à flamber. Ce fut là que Renate reporta son attention sur Padern.


-Il peut bien brûler sans nous, je vais réparer les dégâts du premier étage.

Puis elle alla en direction du château, histoire de lui redonner une apparence décente.
Quand cela fut fait, comme pour aller avec le soulagement de la fin d'une longue bataille, quelques gouttes tombèrent du ciel. Elles firent grésiller le feu de joie, qui en l'absence assez longue des deux sorciers, avait bien diminué. Lorsque la pluie s'intensifia, il s'éteignit sur quelques cendres fumantes.
Tout ce qu'il restait du troll. Un tas de cendres.


-Fini, murmura Renate.


FIN
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